Le refus des GMS à augmenter les tarifs, une « exception française »

Pour le Cniel, « le refus de certaines enseignes de la distribution d’opérer des hausses de tarifs sur le beurre constitue, à l’échelle internationale, une exception française ». Selon Benoît Rouyer, économiste au Cniel, la situation de déséquilibre entre l’offre et la demande en matière grasse devrait peu évoluer dans les prochains mois ».

Dans son dernier point de conjoncture laitière, le Cniel explique que la situation de déséquilibre des marchés laitiers ne devrait pas vraiment évoluer dans les prochains mois. « Le prix du beurre est au-dessus de 6 000 €/t. Celui de la poudre de lait écrémé se situe actuellement en dessous du seuil d’intervention, inférieur à 1 500 €/t », rappelle Benoît Rouyer, économiste à l’interprofession laitière.

Les problèmes d’approvisionnement en beurre de certains supermarchés résultent certes d’un déséquilibre entre l’offre et la demande. « Mais ils témoignent surtout des relations commerciales extrêmement difficiles entre les enseignes et leurs distributeurs ! »

« Le refus de certaines enseignes de procéder à des hausses de tarif constitue, à l’échelle internationale, une exception française. » « En un an, le prix du beurre dans les magasins a augmenté de 8 % en un an en France. Sur la même période, il a augmenté de 72 % en Allemagne ».

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Aperçu des marchés
Vaches, charolaises, U= France 7,05 €/kg net +0,06
Vaches, charolaises, R= France 6,92 €/kg net +0,08
Maïs Rendu Bordeaux Bordeaux 190 €/t =
Colza rendu Rouen Rouen 465 €/t +3

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