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Le marché des produits laitiers industriels reste contrasté, d'après Benoît Rouyer, économiste au Cniel. La production laitière européenne est en faible progression et la collecte française poursuit son redressement entamé depuis le mois d'août. Le prix standard du lait de vache conventionnel s'élevait à 343 € les 1 000 l en septembre 2019, en augmentation comparé à l'année dernière, à date.
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Comme le mois dernier, le marché des produits laitiers industriels reste contrasté. Le prix du beurre poursuit sa baisse entamée depuis plus d’un an et se situe aujourd’hui autour de 3 700 €/t. « En parallèle, le prix de la poudre de lait écrémée augmente régulièrement depuis le printemps 2018 et dépasse aujourd’hui 2 500 € », a annoncé Benoît Rouyer, économiste au Cniel, dans sa note de conjoncture laitière mensuelle du 9 décembre 2019.
343 € les 1 000 l en septembre 2019
FranceAgriMer a indiqué dans son enquête mensuelle laitière que le prix standard du lait de vache conventionnel se portait à 343 € les 1 000 l en septembre 2019, soit 6 € de plus que l’année précédente.
La production laitière continue d'être peu dynamique dans les principaux bassins exportateurs mondiaux, avec une faible progression dans l’Union européenne et aux États-Unis sur les dix premiers mois de 2019, alors qu'elle diminue de 1 % en Nouvelle-Zélande.
En France, la production remonte depuis août 2019 et devrait continuer dans les prochains mois. « La collecte nationale devrait avoisiner, sur l’ensemble de l’année 2019, le niveau de l’année précédente ».
Des prix à la consommation en progression contrastée
« Les prix à la consommation pour les ménages en France continuent de progresser pour l’ensemble des produits laitiers mais de façon contrasté selon les familles de produits laitiers. Le prix du beurre est celui qui a le plus augmenté, avec + 30 % depuis début 2017 et une progression de 6 % sur les 12 derniers mois, entre octobre 2018 et octobre 2019. « Les yaourts et les fromages affichent une augmentation de 2 à 3 % sur un an tandis que le prix du lait liquide progresse de 1 %. »
Pour conclure, Benoît Rouyer explique que, comme pour le mois précédent, « les fondamentaux en termes d’offre et de demande sont plutôt bien orientés », avec toujours un « manque de dynamisme de la production dans les principaux bassins exportateurs mondiaux » qui devrait soutenir les prix dans les prochains mois mais avec des variations qui devraient rester mesurées. D’après l’expert, « le Brexit et les menaces de rétorsions des États-Unis sur les produits laitiers français importés entretiennent en effet un climat d’incertitude qui pèse sur les marchés. »
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