Pour ajouter l’article à vos favoris identifiez-vous.
Selon l'interprofession laitière, le prix standard du lait de vache conventionnel atteint 334 €/1 000 l en mars 2019, soit une hausse de + 22 €/1 000 l sur un an. Sur le marché mondial également, les perspectives pour les mois à venir sont « plutôt favorables » pour les produits laitiers industriels européens : les exportations devraient en effet progresser en raison de faibles disponibilités chez les principaux concurrents.
Cliquez sur le curseur pour lancer la vidéo.
D'après Benoît Rouyer, économiste au Cniel, qui s'appuie sur l'enquête laitière mensuelle de FranceAgriMer, le prix standard du lait de vache conventionnel s'est amélioré de + 22 €/1 000 l entre mars 2018 et 2019 et atteint 334 €/1 000 l. « Les prix des produits laitiers industriels retrouvent une situation davantage équilibrée » en mai 2019, ajoute-t-il. Depuis un an, le prix du beurre diminue mais reste élevé par rapport à la moyenne calculée sur les 10 dernières années. Cela fait plusieurs mois, par contre, que le prix de la poudre de lait écrémé augmente. Il s'élève à « 2 100 € la tonne, soit 400 € de plus que le prix d'intervention », précise ensuite l'interprofession laitière dans sa note de conjoncture mensuelle.
Dans les prochains mois, les prix des produits laitiers industriels devraient être tirés à la hausse par « une production laitière peu dynamique dans les principaux bassins exportateurs mondiaux ». « Après plusieurs mois de baisse, la collecte en Europe progresse de nouveau depuis mars 2019 et dans le même temps, elle marque le pas aux États-Unis, à la suite de six années de croissance, et chute fortement en Nouvelle-Zélande », poursuit Benoît Rouyer. En France, la collecte laitière a reculé de 2,2 % sur les trois premiers mois de 2019 mais semble depuis quelques semaines renouer avec les niveaux de l'an passé.
Des perspectives favorables pour le marché mondial du lait
Les prix à la consommation, eux, se sont orientés à la hausse pour l'ensemble des produits laitiers au cours des mois écoulés, de manière hétérogène toutefois selon les différentes catégories. « Le prix du beurre, qui avait déjà fortement grimpé en 2017, s'est de nouveau accru de 10 % entre avril 2018 et 2019, détaille l'économiste. Les progressions sont, en revanche, plus mesurées pour les autres produits laitiers. » Celles-ci varient en effet de 1 à 3 % sur les 12 derniers mois pour le lait liquide, les fromages et les yaourts.
Quant aux perspectives pour le marché mondial du lait, elles sont « plutôt favorables pour les produits laitiers industriels européens car les moindres disponibilités de nos concurrents devraient dynamiser les exportations laitières de l'UE et orienter les prix à la hausse ». Ainsi, le contexte global s'annonce plus propice pour 2019, en termes d'offre comme de demande, même si « les incertitudes liées au Brexit noircissent un peu le tableau », conclut le spécialiste.
Votre email professionnel est utilisé par les sociétés du groupe NGPA pour vous adresser ses newsletters
et les communications de ses partenaires commerciaux. Vous pouvez vous opposer à cette communication pour nos partenaires en cliquant ici.
Consultez notre politique de confidentialité
pour en savoir plus sur la gestion de vos données et vos droits.
Notre service client est à votre disposition par mail : serviceclients@ngpa.fr.
« Ensiler 38 ha de maïs, c’est rentrer l’équivalent de 75 000 € de stock »
L’Europe cède sa place à l’Amérique du Sud sur le marché des broutards au Maghreb
Au Gaec Heurtin, l’ensilage de maïs 2025 déçoit avec seulement 9 t/ha
John Deere, Claas, made in France… À Innov-Agri, il pleut aussi des nouveautés
Maïs fourrage : « Un silo mal tassé monte rapidement à 15 % de freinte »
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
La « loi Duplomb » est officiellement promulguée
Quelle évolution du prix des terres 2024 en Provence-Alpes-Côte d’Azur ?
Quelle évolution du prix des terres en Bretagne en 2024 ?
Facturation électronique : ce qui va changer pour vous dès 2026