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Selon Benoît Rouyer, du Cniel, la hausse de production laitière dans les grands bassins laitiers ne devrait pas générer de surproduction d'ici à fin 2021, grâce à une demande plutôt soutenue.
Retrouvez l'interview de Benoît Rouyer, économiste au Cniel :
Benoît Rouyer, économiste au Cniel, est intervenu mi-septembre 2021 sur le plateau de la Space-TV pour faire le point sur les marchés laitiers. Il explique qu'en un an, la production laitière mondiale a évolué de façon hétérogène selon les bassins de production : elle est en hausse significative (environ 3 % sur un an) en Nouvelle-Zélande et aux États-Unis, mais plus modérée au sein de l’Union européenne (0,5 % entre septembre 2020 et septembre 2021), où elle a baissé de 0,7 % au mois de juillet 2021.
Nous dirigeons-nous vers une surproduction mondiale ? Pour l’économiste, les inquiétudes portent plutôt sur 2022. D’ici à fin 2021, « les équilibres entre offre et demande devraient être à peu près stables », sans grande modification car la demande est relativement soutenue.
Pour les produits laitiers industriels la tendance est à la stabilisation depuis quelques mois, note Benoît Rouyer, avec des cours du beurre autour de 4 000 €/t et des cours de poudre de lait écrémé avoisinant les 2 500 €/t. Dans ce contexte, c’est la hausse des charges qui inquiète : « Toutes les matières premières voient leur cours s’envoler avec la reprise chinoise. C’est le cas aussi des coûts d’emballage auxquels font face les laiteries. »
À quelles perspectives peut-on s’attendre alors ? Pour l'économiste, tout va dépendre de la vigueur de la reprise économique en Chine, mais il lui paraît certain que les cours des différentes matières premières vont se maintenir à des niveaux élevés.
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