« Que ce soit dans le secteur agricole ou un autre domaine d'activité », Géraldine Blanc « aime bien l'idée d'un projet qui fait kiffer ». « Il sera vécu d'une manière positive même si c'est difficile », estime cette lectrice de Web-agri, qui souhaite « bon courage à ceux qui sautent le pas et s'installent en agriculture... »
« Ils vont kiffer dans quelques années... », ironise Jean-Marie.
Un projet, qui fait kiffer, sera vécu de manière positive,
même si c'est dur.
« Il faut surtout des sous »
Selon Christophe Pasquiet, il faut surtout « avoir des sous, sinon tu auras beau avoir un projet magnifique, le banquier te dira "revenez dans 20 ans" » !
« Avant d'écouter ton projet, les banques te demandent combien tu as d'apport ! », renchérit Will Langlois.
Jordan Guery, s'adressant à @Christophe Pasquiet : « C'est ce que j'ai mis à Étienne Fourmont sur Facebook car je travaille en vaches laitières et mon patron m'a dit que, si je voulais m'installer en agriculture, il m'en fallait pas mal de côté. Donc faut pas rêver, l'argent fait pas mal de choses, c'est lui qui fait kiffer ! »
C'est l'argent qui fait kiffer !
« Et vu que ton projet passe en commission, ce sont des personnes qui ne te connaissent pas, qui vont décider si oui ou non tu pourras t'installer », enchaîne Christophe Pasquiet.
Ou « des parents agriculteurs »...
« Les secrets pour s'installer en agriculture et en élevage ?!, demande David Ple sur le ton de l'ironie, répondant lui-même : « Des parents agriculteurs, ou de l'argent, et ne pas vouloir en gagner ni compter ses heures. »
Ne rien vouloir gagner, ni compter ses heures...
Étienne agri youtubeurre « oublie de dire que sa DJA a été bouffée par tous les organismes qu'il cite », ajoute Gil Chavallier.
« Comment dire qu'il y a une rentabilité »
Il « devrait renommer sa vidéo comment se mettre dans la m... Au lieu de raconter n’importe quoi sur l’installation agricole, et dire qu'il y a une rentabilité… », estime Nico Dp. « Qu’il montre à ses abonnés sa comptabilité, avec le salaire qu’il se prélève seulement grâce à son exploitation, et pas via un revenu extérieur (syndicat, vues sur youtube, partenariats… ), suggère-t-il. Ne soyez pas naïfs c’est la FNSEA, donc l’industrie, qui veut à tout prix installer des jeunes dans les exploitations agricoles parce qu'elle sait que sinon, il n'y aura bientôt plus de lait à collecter. »
« Vous ne savez vraiment que critiquer, reproche Sophie Gourinet. Il essaie de motiver des jeunes à s'installer en productions animales et à suivre leurs envies, il n'y a rien de mal là-dedans. Comment voulez-vous que l'élevage français s'en sorte avec de telles façons de penser ? »
« (...) Pourquoi toujours vouloir montrer que l'agriculture et l'élevage, c'est merveilleux et ne jamais parler des faillites, des suicides, etc. ?, s'interroge Damien Beeuwsaert. Cela ne reflète pas le quotidien des agriculteurs aujourd'hui. (...) Moi, j'ai enlevé les œillères à temps. »
Pourquoi toujours montrer que l'élevage, c'est merveilleux ?
Sophie Gourinet rétorque : « Je suis réaliste et justement je pense que c'est aux agriculteurs d'encourager les jeunes à s'installer et a non à ceux qui bossent dans des bureaux. » Elle trouve, au contraire, que les vidéos de l'agriyoutubeur Étienne Fourmont « montrent la réalité des choses ». « Je suis bien d'accord que le monde des bisounours n'existe pas mais si, pour vous, vivre de sa passion malgré les obstacles c'est vivre dans un monde de bisounours alors votre vie doit être très triste », poursuit-elle.
« S'il suffisait juste de motiver les jeunes, il y en aurait des milliers à vouloir devenir agriculteur ou éleveur, soyez un peu réaliste ! », lance Christophe Lege.
« On vous vend du rêve pour finir au bout... (...) », conclut avec fatalisme Damien Beeuwsaert.