Sous l’impulsion des prix élevés, les producteurs français et européens livrent davantage de lait. Les consommateurs et le marché des ingrédients ne répondent pas assez ou plus.
Le marché Spot (1) est pris en tenailles. Les laiteries n’avaient pas prévu une collecte estivale française (et européenne) si dynamique et se servent du marché Spot comme variable d’ajustement, pour leur lait entier bien sûr, mais aussi pour leurs laits écrémés et concentrés, et leurs crèmes. Cet afflux est renforcé par les maintenances d’usines que certaines ont réalisées après les congés d’été de leurs salariés. La demande n’absorbe pas assez de surplus conjoncturel. Le rush de consommation à la rentrée scolaire s’est moins produit. Les stocks de lait UHT et de beurre commencent à s’accumuler, renforcés par un climat géopolitique international anxiogène. Certains avancent même que les cours du beurre sont manipulés par des négociants qui ont constitué des stocks. La pénurie de citernes de transport accentue la tension sur les marchés Spot. Le produit des vendanges entre actuellement en concurrence avec les produits laitiers. Des citernes vers la Pologne ont été facturées jusqu’à 13 000 €.
En fin de semaine 39 pour la semaine 40, les prix du lait Spot ont dégringolé à 360 €/1 000 l, contre 420 € en début, portant l’estimation en semaine 40 à 380 €. Même son de cloche en Allemagne dont le prix du lait Spot oscille entre 350 € et 380 €.
(1) Lait Spot (lait entier à 38/32, prix départ usine (citerne de 25 000 l).
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