« Au 20 novembre 2022, la pousse cumulée des prairies permanentes est inférieure de 24 % à celle observée au niveau national sur la période 1989-2018 », indique Agreste dans son dernier point conjoncture Prairies.
On fait encore pâturer les vaches fin novembre ??
— François???? (@GilardF) November 21, 2022
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Le déficit se réduit en raison d'une bonne pousse depuis septembre. Les pluies et les températures douces ont permis de rattraper une partie du retard accumulé pendant l'été. « Alors que 12 % de la pousse annuelle a lieu normalement après le 20 septembre, la proportion monte à 22 % cette année », explique Agreste.
Il existe de grandes disparités selon les régions : le déficit s'élève à 12 % en Centre-Val-de-Loire et Bourgogne-Franche-Comté à plus d’un tiers en Paca, Occitanie et Hauts-de-France. « Dans le Grand-Est, le rattrapage automnal a été plus important qu’ailleurs alors qu’en Aquitaine et Midi-Pyrénées, la pousse automnale a été quasi-inexistante. »