Broutards

Le redémarrage de l’activité est marqué par des volumes peu étoffés sur les marchés. Les engraisseurs spécialisés ont beaucoup de mal pour assurer des rotations, face à une demande plus forte des abattoirs dans la viande. Les bonnes femelles d’embouche avec du poids et du gabarit restent bien valorisées. Les engraisseurs se rabattent sur du bétail ordinaire à finir sur l’automne.

Le redémarrage de l’activité se fait avec des volumes mesurés sur les marchés, le temps que tous les circuits commerciaux se remettent en marché. De leur côté, les exportateurs ont des besoins très soutenus avec des ateliers qui se sont vidés pour les fêtes du 15 août, et surtout pour la reprise de l’approvisionnement des zones privées de marchandises depuis un mois et demi pour cause de zonage DNCB (Lombardie et une partie de la Vénétie). L’activité commerciale est dynamique, avec des niveaux de prix qui battent déjà des records sur les premiers marchés de la semaine, notamment dans les mâles Charolais, Limousins. L’export vers l’Espagne relève également ses prix et les engraisseurs français vont se mettre au diapason, avec une question récurrente de la valorisation à terme de la viande. Dans les femelles, le niveau des prix est également très attractif dans les bonnes Charolaises ou Limousines préparées pour l’export.