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Pascal Gapihan et Nathalie Chamaillard, éleveurs à Ruffiac dans le Morbihan, ont implanté 1,5 km de haies sur leur exploitation. Une décision qui présente plusieurs bénéfices : augmentation de la biodiversité, ombrage et fourrage supplémentaire pour les vaches l'été, limitation de l'érosion... Leur témoignage est issu du recueil Cap Climat où plusieurs éleveurs présentent leurs pratiques pour s'adapter aux aléas climatiques et atténuer l'impact de leur système sur le changement climatique.
« Nous avons implanté 1,5 km de haies avec les aides CTE en 2001 grâce au financement et à l’accompagnement du Bassin Versant de l’Oust. Une entreprise est venue installer les bâches. Nous avons choisi nos arbres parmi une dizaine d’essences, puis nous avons planté les jeunes plants nous-mêmes.
Un an après l’implantation, nous avons eu une formation pour l’entretien des haies et la taille. L’entretien nécessite une taille au lamier tous les cinq ans que nous finançons grâce à une aide « MAE bocage ». Avec ces aides, les investissements financiers n’ont pas été très lourds, c’est plus le temps de travail qui est important, surtout les premières années.
Nous avons essayé de valoriser les tailles en bois raméal fragmenté (BRF) pour l’utiliser en paillage aux pieds des arbres et pour les vaches, mais ça ne nous a pas convaincus : trop coûteux et énergivore pour notre taille de ferme.
Les haies redessinent le paysage de la ferme, surtout sur une commune comme la nôtre, qui a été à l’époque « pionnière » dans le remembrement. Ça limite le ruissellement, donne de l’ombre et du fourrage aux vaches l’été et favorise la biodiversité… Pourquoi s’en priver ? »
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