Depuis le début de l’année 2021, nous observons une tension importante sur le marché mondial des produits laitiers. Elle est symbolisée par les enchères de Fonterra qui ont bondi sur les quatre premières semaines. La hausse est particulièrement marquée sur la matière grasse : butter-oil et beurre. L’Asie, et notamment la Chine, mais aussi la Russie achètent beaucoup et l’offre apparaît maintenant plus limitée. La collecte européenne s’est ralentie fin 2020 sous l’effet d’un repli en France mais aussi en Allemagne. La Nouvelle-Zélande a aussi connu un ralentissement de sa production au moment du pic saisonnier (- 2,5 % en novembre) du fait de fortes pluies. Les opérateurs, qui s’étaient couverts au minimum sur le premier trimestre, reviennent aux achats et alimentent cette tension. La poudre maigre connaît le même scénario mais un peu atténué. Avec une demande en produits laitiers intra-européenne qui, elle aussi, reste dynamique (les ventes de lait de consommation ont même bondi), les marchés apparaissent donc très robustes. D’ailleurs, les cotations allemandes et néerlandaises enregistrent déjà des hausses. Elles devraient se poursuivre au moins jusqu’au pic de production saisonnier européen, et même au-delà si la résilience des marchés laitiers dans cette crise sanitaire et économique perdure.
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