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Les articles du 16 novembre 2016

Jean-Baptiste Girard programme le parage fonctionnel annuel du troupeau et, en cours d'exercice, n'hésite pas à intervenir sur les animaux à problème. Ses besoins en zéro pâturage sont de 1,5 parage/VL/an, soit six séances par an avec le pédicure.© J.P.
Au Gaec Girard-Clerc, quelques aménagements ont permis de résoudre un problème de lésions mécaniques des pieds. Reste à travailler sur la ventilation pour contenir les maladies infectieuses.

PROFIL FONCTIONNEL : POURSUIVRE LES EFFORTS

ULOZON. Désormais grand-père paternel ou maternel, il continue de transmettre ses qualités fonctionnelles. Ses petits-fils Ibernatus, Isotop, Ipaslom et Ibague sont là pour en témoigner.
La race n'a pas encore achevé ses améliorations sur les aplombs et la santé de la mamelle. Dix jeunes mâles apportent leur contribution.
L'aire d'attente surélevée et la sortie de salle de traite très étroite sont des zones de contraintes fortes, où les bousculades et les stations debout prolongées favorisent l'apparition de lésions.
L'interprétation des données de parage au Gaec du Pinet soulève la nécessité d'améliorer la ventilation et le réglage des logettes pour corriger un problème de boiteries infectieuses et traumatiques.
Ifeeling : ce jeune taureau du schéma de sélection français BGS Création fait une entrée remarquée au nouveau catalogue. Il présente le double intérêt d'être très améliorateur en lait et en taux. Cerise sur le gâteau, il est au top sur le critère de santé de la mamelle.
Pas moins d'une douzaine de taureaux bruns sont disponibles en semences sexées dans le catalogue 2015, dont cinq sont issus du schéma français BGS Création.

« LE PARAGE A REMIS LE TROUPEAU D'APLOMB »

Le parage-diagnostic du troupeau révèle une prédominance de lésions non infectieuses comme, par exemple, la cerise, en lien marqué avec la présence dans le bâtiment. Les pistes d'amélioration portent sur le réglage des logettes et l'installation d'un tapis sur la zone bétonnée surélevée devant le robot où les vaches attendent en station debout prolongée.REPORTAGE PHOTOS © J.P.
Dans une stabulation à logettes sur béton, l'audit de BCEL Ouest a mis en évidence des boiteries non infectieuses pour lesquelles la prévention passe notamment par un parage préventif annuel.
« J'utilise la balayeuse généralement une fois par jour, pendant la traite du matin », explique Mickaël Hayault. L'EXPLOITATION : Au Poiré-sur-Vie (Vendée). Cinqassociés et un salarié. 160 vaches prim'holsteins. 1,6 Ml de lait produit.PHOTOS © D.L.
Remplacer le balai ou la raclette par une balayeuse motorisée s'avère une solution efficace et faisant gagner du temps. Certains modèles combinent des fonctions supplémentaires, comme un racleur à l'a (...)
Pour fabriquer son repousse-fourrages, l'éleveur a récupéré une lame de quad qu'il a installée au bout d'un bras fixé sous le châssis et relié au vérin de relevage de l'ancienne coupe ventrale.
Éleveur dans l'Orne, Cyril Fiault a modifié une ancienne tondeuse de golf en engin destiné à repousser les fourrages et à racler l'aire d'attente de ses vaches laitières.

« UN TAXI-LAIT POUR NE PLUS PORTER LES SEAUX »

Grâce à un taxi-lait à avancement et distribution électriques, Maryline Berson s'est affranchie de la corvée des seaux à porter. Une télécommande est intégrée dans la poignée du pistolet doseur. L'utilisateur choisit pour chaque veau la quantité à distribuer. L'EXPLOITATION : À Maisoncelles-du-Maine (Mayenne). Gaec à 4 associés et 1 salarié. 90 vaches prim'holsteins. Ateliers porcs et poulets.© D.L.
Transporter une centaine de litres de lait sans se faire mal au dos et distribuer rapidement la bonne dose : le taxi-lait séduit de plus en plus d'éleveurs.
© C.H.
Noëlle et Christian Leclerc, en Gaec, développent un système aussi peu dépensier que possible. Au coeur d'une région à vocation laitière, ils veulent répondre aussi aux opportunités de production.
Afin d'accéder aux pâtures sans traverser la route, le Gaec a construit, en 2009, ce bâtiment de 115 logettes et 105 places de cornadis. La ration est distribuée le soir pour que les vaches valorisent bien l'herbe en journée.©C.H.
À surface égale, Bernadette et Guillaume Touroul ont quasi doublé leur production en cinq ans. Ils ont réduit le blé, l'atelier de jeunes bovins et le gaspillage fourrager. Ils ont misé sur l'intensif (...)

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