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Engagé dans la démarche « ferme laitière bas carbone », Ghislain de Viron explique dans une vidéo les changements qu’il a opérés sur son exploitation laitière. Des modifications permettant la réduction des émissions de gaz à effet de serre mais aussi une amélioration de sa situation économique.
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Éleveur laitier dans la Sarthe, à Rouperroux le Coquet, Ghislain de Viron fait partie des 8 000 fermes laitières françaises déjà engagées dans la démarche ferme laitière bas carbone, portée par le Cniel.
« J’ai d’abord commencé par faire l’audit Cap’2ER afin d’identifier les actions à mettre en œuvre sur ma ferme pour atténuer l’émission de gaz à effet de serre », explique l’éleveur. Associé avec son épouse Charlotte et son fils Hervé sur une exploitation de 150 ha avec une centaine de vaches laitières, Ghislain a d’abord décidé de peser systématiquement ce qu’il donne à ses vaches et génisses car « le premier kilo économisé, c’est celui qui n’est pas gaspillé ». Pour réduire ses intrants, il a également choisi de produire sur son exploitation l’épeautre qu’il achetait auparavant en Belgique. Ses prairies et ses 20 km de haies permettent également à son exploitation d’optimiser le stockage du carbone. Enfin, des panneaux solaires photovoltaïques produisent l’équivalent de ce que l’exploitation consomme en électricité par an.
Ghislain de Viron l’affirme : « Non seulement j’agis pour lutter contre le réchauffement climatique, mais j’améliore également ma situation économique et cela c’est super ! »
D’ici à 10 ans, la filière laitière veut impliquer l’ensemble des fermes laitières françaises dans la démarche ferme laitière bas carbone. Jennifer Huet, chef du service environnement du Cniel, explique l’enjeu : « Une ferme laitière bas carbone moyenne entretient 103 ha de biodiversité, stocke 17 800 kg de Co2 dans les sols et nourrit 2 000 personnes ».
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