18,3 millions de kg d'alternatives végétales à la viande, telles que les saucisses végétales, qui cherchent à imiter le goût et la texture de la viande, ont été vendues en France en 2023, contre 17,7 millions en 2022 et 17,5 millions en 2021.
Dans le même temps, le prix moyen de la viande d'origine végétale a augmenté de 27 % en deux ans, passant de 9,52 euros le kg en 2021 à 12,08 euros le kg en 2023.
Le volume des ventes des laits végétaux et autres boissons végétales a crû de 2,6 % en 2023 par rapport à 2022, et de 3,5 % par rapport à 2021. Leurs prix sont pourtant bien supérieurs à ceux du lait d'origine animale (70 % plus chers), et ont augmenté de 8 % en deux ans.
Ces deux catégories représentent les deux tiers du marché des substituts végétaux aux protéines animales en France, évalué par l'ONG à 648 millions d'euros en 2023, soit 11 % de plus qu'en 2022.
Une croissance parallèle à l'augmentation des prix de l'alimentaire, qui a atteint un pic en mars 2023.
« Ces tendances suggèrent que la demande sous-jacente en alternatives végétales reste stable malgré l'augmentation des prix », indique Good Food Institute Europe dans un communiqué de presse.
L'ONG se définit comme un « groupe de réflexion qui aide à construire un système alimentaire plus durable, plus sûr et plus juste en diversifiant la production de viande. »
Sur son site, elle revendique ne pas recevoir de dons d'entreprises engagées dans « les industries d'alternatives aux protéines animales. »
« Nos vaches produisent en moyenne 16 200 kg de lait »
Les refus de dossiers de financement se multiplient dans les concessions agricoles
Viande bovine : + 8 % en rayon, contre + 34 % payés aux producteurs
Économie, travail, environnement : « S’installer en lait 100 % herbe, mon triplé gagnant »
« Je ne m’attendais pas à ce que mes vaches puissent faire du vêlage 2 ans »
Les systèmes robot de traite redeviennent plus compétitifs que les salles de traite
L’huile de palme est à manier avec précaution
L'UE promet de mieux contrôler ses importations agricoles
Viande bovine : des prix au plus haut, mais qui pour élever les vaches demain ?
« Je vends mes broutards 20 à 25 centimes plus chers grâce aux marchés aux bestiaux »