Communication conçue et proposée par Boehringer Ingelheim

Vacciner son veau, c’est préserver son revenu !

Vacciner son veau, c’est préserver son revenu !
(©Betty Garcia)

En élevage allaitant, l’objectif est bien de produire un veau par vache et par an. La perte d’un veau entraîne une perte de revenu, d’autant plus préjudiciable dans un contexte économique difficile, d’où l’importance de prévenir le plus possible la survenue de maladies durant les premiers mois de vie de l’animal.

« Si je n’ai pas de veaux, je n’ai pas de revenu ! », s’exclame un éleveur allaitant du côté de Travassac en Corrèze. Plusieurs génisses de son troupeau ont été détectées positives à la diarrhée virale bovine (BVD) lors d’analyses de sang mais elles ne présentent aucun symptôme. S’il s’interroge toujours sur l’origine de la contamination, il a cependant entrepris une campagne de vaccination.

En élevage allaitant, le veau est le produit phare. Un veau malade voit sa croissance perturbée. Un retard de développement synonyme de perte économique, sans parler du risque de le voir mourir. Pour les femelles, la mise à la reproduction sera retardée, entrainant là encore un déficit. « Des veaux malades, ce sont des soins jusqu’à trois fois par jour. Cela est très chronophage et crée une charge de travail dont l’éleveur n’a pas besoin », témoigne Jocelyn Amiot, vétérinaire rural à Epinac (71), sans parler des conséquences psychologiques. Les vétérinaires ont ainsi développé des services d’hospitalisation, uniquement pour les veaux.

Les vaccins, des outils efficaces pour prévenir les maladies

Pour lutter contre les diarrhées néonatales, la vaccination des mères reste un outil très efficace. Surveiller la bonne absorption du colostrum, en quantité et en qualité, est alors d’autant plus important que les anticorps de la mère vont s’y retrouver et protéger le veau durant plusieurs jours.

Contre les maladies respiratoires, le vaccin est dispensé très tôt et plusieurs fois au cours de la croissance du veau pour une protection complète. L’idéal est d’organiser ce type de programme de vaccination avec son vétérinaire. « Il faut préparer les chantiers de vaccination pour que cela soit efficace. C’est-à-dire avoir un matériel adapté avec une contention possible, veiller à ne pas repiquer les mêmes veaux, prévoir toutes les doses, les seringues adaptées et surtout respecter la chaîne du froid », souligne Jocelyn Amiot.

Organiser ses chantiers de vaccination

Une mauvaise organisation, occasionnant parfois des lots non vaccinés car oubliés, remet en cause l’efficacité d’une campagne de vaccination. La rigueur est de mise surtout avec des troupeaux qui s’agrandissent. « Certains de nos éleveurs nous demandent de faire ces chantiers de vaccination sur la journée. Ils n’hésitent pas à nous les déléguer. Nous venons avec notre matériel et nous sommes plus efficaces », continue Jocelyn Amiot.

Par ailleurs, dans certaines zones rurales où les vétérinaires se font de plus en plus rares, la vaccination devient incontournable pour prévenir l’apparition et la propagation de maladies dans le troupeau. L’entérotoxémie est un autre exemple. En effet, la bactérie reste en dormance sous forme sporulée dans l’environnement, le sol et les fourrages, tout comme dans l’animal, et se développe lorsque les conditions sont favorables. La multiplication rapide de ces clostridies, possible chez les jeunes jusqu’à deux ans, peut ainsi se déclarer subitement et, à cause de la production de toxines puissantes, entrainer la mort de l’animal. Si une intervention rapide est impossible, mieux vaut éviter la maladie grâce à la vaccination.

« Pour en savoir plus, rapprochez-vous de votre vétérinaire. »

 

FR-BOV-0141-2022 - Boehringer Ingelheim Animal Health France SCS – 09/2022

Boehringer Ingelheim
Cette communication est gérée par la régie publicitaire du groupe NGPA. La rédaction de Web-agri n’a pas été consultée et n’a pas participé à sa réalisation.
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