Le beurre continue à faire la pluie et le beau temps sur les marchés face aux poudres, peu demandées.
La courbe de la cotation Atla de la poudre maigre reste plate depuis plusieurs mois, à l’image même du marché mondial, atone. L’Australie et les États-Unis exportent peu, la Nouvelle-Zélande un peu plus, en lien avec ses exportations de beurre et indirectement sa production. Le Mexique et la Chine se manifesteraient un peu plus sur les marchés côté importation, selon l’Institut de l’élevage (Idele). L’Arabie saoudite et l’Algérie, habituellement gros importateurs, sont en retrait. « L’Algérie a même divisé par deux ses importations en volume et en valeur », relève Baptiste Buczinski, agroéconomiste à l’Idele. La France n’exporte quasi plus vers l’Algérie en raison des tensions diplomatiques entre les deux pays et pâtit particulièrement de cette situation.
Pour les poudres grasses, les transactions mondiales ne sont pas très actives non plus depuis plusieurs semaines, même si le marché est un peu plus dynamique que pour la poudre maigre. De son côté, la Nouvelle-Zélande préfère garder la matière grasse pour le beurre.« Clairement, le beurre est le premier moteur d’évolution des prix sur les marchés », souligne Baptiste Buczinski. Une tendance qui devrait durer encore. La France, déficitaire en matière grasse, importe d’Ukraine (absence de droit de douane) et de Nouvelle-Zélande (contingent OMC et accord de libre-échange). Les exportations irlandaises de beurre vers la France n’apparaissent pas encore significatives en volume et n’ont pas d’effet prix pour le moment.
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