La divergence des tendances entre les cours du beurre et ceux de la poudre maigre perdure.
La cotation Atla du beurre en semaine 50 a repris une hausse de 190 €/t. La poudre maigre, elle, a subi une baisse de 70 €. La tendance divergente entre le beurre et la poudre, observée depuis la rentrée, perdure donc. En cause, une demande toujours forte sur la matière grasse et une collecte mondiale peu dynamique, même si, en Nouvelle-Zélande, elle semble avoir bien démarré cet automne. En Europe, la collecte apparaît stable avec des pays du Nord en retrait et seules la France et l’Italie affichent une collecte en hausse ; une hausse cependant mesurée en France puisque le niveau de la collecte est repassé récemment en dessous de celui de 2023. La demande sur la crème est forte, amenant à des arbitrages entre le beurre et la crème chez des industriels. En effet, « il est possible que certains n’arrivent pas à valoriser la poudre maigre même si le beurre reste élevé », explique Jean-Marc Chaumet, économiste au Cniel. L’Algérie, contrairement aux autres années, n’est pas aux achats de poudres françaises. Elle préfère s’approvisionner dans d’autres pays d’Europe (Pologne, Belgique, etc.).
Côté PGC, la tendance en France est à la hausse de la consommation de 1 % en équivalent lait depuis le début de l’année. La demande sur la crème, les fromages en libre-service et les produits laitiers ultra-frais se tient bien. La tendance baissière de la demande sur le lait liquide est hélas toujours d’actualité. Début 2025, le seul facteur qui pourrait continuer à tendre les prix serait une baisse de la collecte, dans une période où la demande des consommateurs peut faiblir aussi.
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