Un peu plus de la moitié des lecteurs de Web-agri s'attend à ce qu'en 2023, la viande bovine soit payée en moyenne autant qu'en 2022, année marquée par une forte hausse des cotations. Pour l'instant, la tendance de 2022 se poursuit en ce début d'année : le déficit d'offre continue de soutenir les prix.
L’année 2022 a été marquée par une embellie des cours de la viande bovine, quelles que soient les catégories, surtout liée à l’accélération de la décapitalisation du cheptel. Quelle sera la tendance en 2023 ? Nous vous avons posé la question sur Web-agri, dans un sondage proposé entre le 25 janvier et le 1er février.
Pour la majorité d’entre vous (52 %), les cotations devraient rester stables par rapport aux moyennes de 2022. 25 % des répondants envisagent plutôt une baisse des prix, et 23 % s’attendent au contraire à ce qu’ils augmentent encore.
Sous un post Facebook de la FNB qui mettait en parallèle la hausse des prix et celle des charges en 2022, Nicolas réagissait : « Il faut absolument que les prix se stabilisent. Aujourd’hui, l’effondrement de la consommation ne permet plus de faire passer la moindre hausse. Le porte-monnaie des consommateurs est vide ! ».
Bernard estimait, quant à lui, que « le prix au producteur doit augmenter et la marge des intermédiaires doit se réduire ». Et Momo, fidèle lecteur de Web-agri, de commenter : « Il y a aussi moyen de freiner des quatre fers, diminuer la voilure, dégager de la bestiole, encaisser, se faire une tréso d'avance et regarder bien confortablement ce qui va se passer, le pire serait un effondrement des prix par l'arrivage de carcasses de bêtes d'origines étrangères.... ».
En tout cas, les cotations du mois de janvier sont plutôt dans la lignée de décembre 2022. « Les cours des gros bovins finis comme maigres sont soutenus par le manque d’offre alors que les charges restent élevées. La situation est similaire en veau de boucherie », souligne l’Idele dans ses Tendances du 19 janvier.
De leur côté, les indicateurs de marché « viande bovine » de la FNB mettent en avant, pour la quatrième semaine de janvier, une baisse d'un centime des cotations des vaches à viande par rapport à la semaine précédente et une stabilité pour celles des jeunes bovins. Quant au prix du broutard français, il « est en hausse de 2 cts seulement malgré la demande particulièrement dynamique ».
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