La Coordination rurale interpelle ce vendredi 29 janvier 2016, dans une lettre ouverte, les eurodéputés français sur « la situation intolérable que nous, agriculteurs français et européens, vivons depuis des années déjà. » Les agriculteurs « sont à bout de souffle et sombrent peu à peu dans le désespoir. Celui-ci étant très mauvais conseiller, les débordements observés ces derniers jours risquent de s'amplifier et d'échapper à tout contrôle. » Le syndicat recommande aux élus de partir à la rencontre de ces agriculteurs pour se rendre compte de leur désarroi.
Les enveloppes d'aides conjoncturelles ne sont pas suffisantes pour le syndicat qui demande le décret de « l'état d'urgence agricole européenne dans les prochains jours. » « La Coordination Rurale vous demande donc de porter immédiatement, au sein du Parlement européen, un réel débat pour prendre des mesures politiques structurelles courageuses qui permettront de sauver de la faillite ou de la misère les agriculteurs européens, et de répondre à un enjeu majeur de notre continent : sa souveraineté alimentaire ! »
Elle propose également aux eurodéputés de la « contacter avant le 8 février 2016 pour fixer un rendez-vous à votre permanence ou dans un lieu qui aurait votre convenance. Pour le cas où vous ne jugeriez pas cette rencontre utile, vos administrés reporteront sur vous la responsabilité des événements qui pourraient s'ensuivre. »
Les anomalies génétiques qui impactent le troupeau laitier français
Le Herd-Book Charolais propose un outil pour prévoir la longévité des vaches
Les élevages bovin viande bio rentables, malgré seulement 0,05 €/kg de plus qu’en conventionnel
« Nous avons investi 1,1 M€ pour avoir une vie normale »
Les députés adoptent une série d'amendements attendus par les agriculteurs
L'Union européenne veut renforcer le soutien aux jeunes agriculteurs
Savencia et Eurial réduisent ensemble leur empreinte carbone
Forte tension sur les engrais azotés : les prix flambent en Europe
Qui sont les gagnants et les perdants de la Pac 2023-2027 ?
Comment inciter les éleveurs à se lancer en bio ?