En France, la collecte de lait a continué de grimper en août et en septembre, souligne l’Idele dans ses dernières Tendances. Le prix du lait est lui aussi orienté à la hausse, tandis que les exports de produits laitiers sont dynamiques.
Les Tendances lait-viande de l’Idele du mois d’octobre mettent l’accent sur le « net rebond » de la collecte laitière française cet été : + 0,8 % en août sur un an « malgré les fortes chaleurs du début de mois » et + 3,3 % en septembre sur un an, après la « nette augmentation » déjà observée en juin et juillet.
D’où une collecte qui augmenterait de 1,2 % sur neuf mois par rapport à 2023. Une hausse favorisée par « la très bonne qualité des maïs récoltés en 2023 conjuguée à d’excellentes conditions de pâturage cet été », et qui survient malgré les maladies qui affectent le troupeau dans certaines zones. Les élevages laitiers du Nord-Est sont de fait particulièrement touchés par la FCO de sérotype 3.
D’ici la fin de l’année, l’Idele s’attend à ce que la collecte continue de grimper par rapport à 2023.
Avec 3,3 millions de têtes au 1er septembre, le cheptel laitier recule de 1,6 % sur les neuf premiers mois de l’année par rapport à 2023, ce qui contraste avec les baisses plus fortes des quatre dernières années.
Alors qu’il avoisinait 450 €/1 000 l en début d’année, le prix du lait standard 38/32 en France a légèrement progressé pendant l’été pour atteindre 465 €/1 000 l en août, et devrait en moyenne sur 2024 approcher son niveau de 2023.
Côté charges, l’Ipampa lait de vache (50 % des coûts de production) a baissé en août de 0,9 % par rapport à juillet et de 4,1 % sur un an. La marge Milc était estimée à 165 €/1 000 l, une hausse de 7 euros sur un mois et de 18 euros sur un an.
L’Idele revient aussi dans ses Tendances sur le commerce extérieur, marqué par « une belle progression » des exportations françaises de produits laitiers sur les huit premiers mois de l’année, et un « léger recul » des importations.
Sur les marchés mondiaux, les prix des fromages sont sur une tendance haussière et les ingrédients suivent des trajectoires opposées : toujours élevés, les cours du beurre sont en léger recul (mais pas dans l’UE), tandis que ceux de la poudre maigre sont à la hausse depuis le milieu de l’été.
Votre email professionnel est utilisé par les sociétés du groupe NGPA pour vous adresser ses newsletters
et les communications de ses partenaires commerciaux. Vous pouvez vous opposer à cette communication pour nos partenaires en cliquant ici.
Consultez notre politique de confidentialité
pour en savoir plus sur la gestion de vos données et vos droits.
Notre service client est à votre disposition par mail : serviceclients@ngpa.fr.
Ensilage 2025 : Combien vaut un hectare de maïs sur pied ?
« Ensiler 38 ha de maïs, c’est rentrer l’équivalent de 75 000 € de stock »
L’Europe cède sa place à l’Amérique du Sud sur le marché des broutards au Maghreb
Au Gaec Heurtin, l’ensilage de maïs 2025 déçoit avec seulement 9 t/ha
John Deere, Claas, made in France… À Innov-Agri, il pleut aussi des nouveautés
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
La « loi Duplomb » est officiellement promulguée
Quelle évolution du prix des terres 2024 en Provence-Alpes-Côte d’Azur ?
Quelle évolution du prix des terres en Bretagne en 2024 ?
Facturation électronique : ce qui va changer pour vous dès 2026