« La filière porcine a d'abord besoin de solidarité. Aujourd'hui, on est dans une logique du chacun pour soi (...) on est dans une logique du court terme », a déclaré Guillaume Garot sur i Télé. « Les prix sont fixés deux fois par semaine, ce qui n'offre aucune visibilité aux acteurs de la filière, que ce soit les producteurs ou les transformateurs. Donc aujourd'hui il faut inventer de nouvelles relations entre les maillons de cette filière, de nouvelles relations commerciales », a-t-il développé. « Si on ne fait pas ça, on continuera d'aller à hue et à dia ». « La filière ne sera véritablement réorganisée que si chacun joue le jeu. Ce n'est pas simplement la responsabilité de l'État », a souligné l'ancien ministre.
« Le gouvernement a joué son rôle », a-t-il dit, mais « si on reste dans une logique du chacun pour soi, si on n'est pas dans une logique de solidarité, alors on n'arrivera à rien ». Au niveau européen, le député a encore estimé qu'« il faut faire en sorte de gommer, de diminuer ces différences de compétitivité entre pays, ce qui est évidemment un gros travail à conduire ».
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