Pour ajouter l’article à vos favoris identifiez-vous.
Dans sa note de conjoncture laitière mensuelle, Benoît Rouyer, économiste au Cniel, estime que « les perspectives sur les prochains mois semblent plutôt favorables ». La baisse de la collecte chez les principaux concurrents de l’Europe laitière devrait « dynamiser les exportations européennes et orienter à la hausse le prix des produits laitiers industriels ».
[Vidéo] Le point sur la conjoncture laitière avec Benoît Rouyer, économiste au Cniel
Cliquez sur le curseur pour lancer la vidéo.
« Les moindres disponibilités de nos concurrents devraient dynamiser les exportations européennes et orienter à la hausse le prix des produits laitiers industriels », a expliqué Benoît Rouyer, économiste au Cniel, dans sa note de conjoncture laitière mensuelle publiée le 2 juillet 2019. Malgré les incertitudes toujours pesantes liées au Brexit, « le contexte d’offre et de demande apparaît actuellement plus favorable qu’en 2017 et 2018 ».
Ce meilleur équilibre du marché résulte d’un ralentissement de la production chez nos concurrents des pays tiers. « Après plusieurs mois de baisse, la collecte laitière en Europe augmente de nouveau depuis le mois de mars 2019. Mais, dans le même temps, la production marque le pas aux États-Unis, après six années de croissance sans interruption. Et elle baisse de façon soutenue en Nouvelle-Zélande. »
Conséquence directe : « les prix des produits industriels devraient augmenter au cours des prochains mois ».
« En France, la production laitière a baissé de 1,8 % sur les quatre premiers mois de l’année 2019. Elle tend depuis quelques semaines à retrouver son niveau de l’année précédente. »
Selon l’enquête mensuelle laitière de FranceAgriMer, le prix standard du lait de vache conventionnel était au mois d’avril 2019 de 329 € les mille litres. Il se situe 22 € au-dessus du niveau de l’année précédente.
Votre email professionnel est utilisé par les sociétés du groupe NGPA pour vous adresser ses newsletters
et les communications de ses partenaires commerciaux. Vous pouvez vous opposer à cette communication pour nos partenaires en cliquant ici.
Consultez notre politique de confidentialité
pour en savoir plus sur la gestion de vos données et vos droits.
Notre service client est à votre disposition par mail : serviceclients@ngpa.fr.
« Ensiler 38 ha de maïs, c’est rentrer l’équivalent de 75 000 € de stock »
L’Europe cède sa place à l’Amérique du Sud sur le marché des broutards au Maghreb
Au Gaec Heurtin, l’ensilage de maïs 2025 déçoit avec seulement 9 t/ha
John Deere, Claas, made in France… À Innov-Agri, il pleut aussi des nouveautés
Maïs fourrage : « Un silo mal tassé monte rapidement à 15 % de freinte »
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
La « loi Duplomb » est officiellement promulguée
Quelle évolution du prix des terres 2024 en Provence-Alpes-Côte d’Azur ?
Quelle évolution du prix des terres en Bretagne en 2024 ?
Facturation électronique : ce qui va changer pour vous dès 2026