Malgré l’impact significatif de l’incendie de Lubrizol sur la collecte début octobre en Seine-Maritime et Hauts-de-France, la collecte laitière française pourrait progresser de 1 à 2 % au 4e trimestre 2019.
Selon l’Institut de l’élevage (Idele), la collecte laitière française « semble bien orientée » et pourrait progresser de 1 à 2 % au 4e trimestre 2019.
L’incendie de Lubrizol, survenu fin septembre, avait pourtant impacté significativement la collecte régionale. « Le sondage hebdomadaire de FranceAgriMer mi-octobre montrait une diminution de 5 % de la collecte en Normandie et de 6 % dans les Hauts-de-France sur la semaine allant du 30 septembre au 6 octobre », expliquait Benoît Rouyer, économiste au Cniel. Entre le 28 septembre et le 14 octobre, à travers les cinq départements touchés (Seine-Maritime, Oise, Somme, Nord, Pas de Calais et Aisne), ce sont 453 éleveurs laitiers qui ont dû interrompre leurs livraisons de lait. « Ce sont ainsi 700 tonnes de lait qui ont été, chaque jour, écartées du circuit alimentaire », indique l’Idele. Ce volume représente près de 1 % de la collecte journalière à l’échelle nationale.
La collecte nationale a également subi les conséquences de l’accident industriel. Durant la première semaine d’octobre, elle était en recul de - 0,3 % comparée à la même période en 2018, avant de poursuivre par une frêle hausse la semaine suivante, avec + 0,7 %. Toutefois, la dernière quinzaine du mois aura permis de compenser largement les pertes, avec des hausses entre 1,5 et 2 %.
En somme, et malgré l’incendie de Lubrizol, la collecte française aurait progressé en octobre de l’ordre de 1 % par rapport à 2018, qui présentait un niveau particulièrement faible, note l’Idele d’après les sondages hebdomadaires FranceAgriMer. La collecte nationale pourrait ainsi augmenter de 1 à 2 % au 4ème trimestre.
Quant aux autres pays européens, après une période où l’évolution de la production laitière avait été assez contrastée, elle est devenue davantage homogène à l’automne. « Les ¾ des pays membres enregistrent une croissance modérée de leur production », explique l’Idele. Toutefois, alors que la collecte retrouve le chemin de la croissance aux Pays-Bas, il en est autrement pour certains des autres principaux pays exportateurs européens : l’Irlande, le Royaume-Uni et l‘Allemagne enregistrent un net ralentissement. La production européenne est en hausse, certes, mais reste fragile.
Votre email professionnel est utilisé par les sociétés du groupe NGPA pour vous adresser ses newsletters
et les communications de ses partenaires commerciaux. Vous pouvez vous opposer à cette communication pour nos partenaires en cliquant ici.
Consultez notre politique de confidentialité
pour en savoir plus sur la gestion de vos données et vos droits.
Notre service client est à votre disposition par mail : serviceclients@ngpa.fr.
Une concession perd la carte Fendt, une armada de tracteurs part aux enchères
Des tracteurs canadiens à la conquête de la France et de l’Europe
Le Herd-Book Charolais propose un outil pour prévoir la longévité des vaches
Simon Huet : « Je gagne plus d'argent à être autonome qu'à être en bio »
« Nous avons investi 1,1 M€ pour avoir une vie normale »
Savencia et Eurial réduisent ensemble leur empreinte carbone
Comment inciter les éleveurs à se lancer en bio ?
Forte tension sur les engrais azotés : les prix flambent en Europe
« Je vends mes broutards 20 à 25 centimes plus chers grâce aux marchés aux bestiaux »
Reprendre le contrôle sur les troupeaux à haut niveau cellulaire