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Dans une vidéo publiée par les Civam des Pays de la Loire, Grégoire Minday, éleveur en Loire-Atlantique, explique comment il planifie l’entretien de ses haies afin de valoriser les branches coupées en fourrage pour son troupeau de bovins allaitants.
Grégoire Minday est à la tête depuis 2018 de la Ferme « La Nantaise des Landes » avec sa compagne. Située sur la commune de Notre-Dame-des-Landes, son exploitation se compose de 52 ha dans une zone bocagère, avec 13,5 km de haies gérées selon un plan de gestion durable des haies. Ses 50 bovins de race nantaise pâturent de mars à décembre.
« J’ai observé depuis longtemps l’appétence des vaches pour les feuilles des arbres et des haies qu’elles peuvent atteindre », explique-t-il dans une vidéo publiée par les Civam des Pays de la Loire. « En août-septembre, les graminées sont en repos végétatif, j’ai donc cherché à combler ce manque de ressources fourragères pour mes bovins tout en ne gâchant pas les feuilles des branches élaguées. »
Il organise donc son planning de pâturage en été pour qu’il coïncide avec ses chantiers d’entretien des haies, qu’il ne débute pas avant le 15 août pour respecter les dates légales.
« J’utilise les techniques et matériels d’abattage et d’élagage classiques, notamment une scie manuelle à perche de 7 m très pratique pour couper les branches depuis le sol », précise-t-il.
Après la coupe, il dispose au sol les branches pour les animaux. Les rémanents sont utilisés en bois bûches, en bois d’œuvre et surtout en bois déchiqueté pour la litière des animaux.
« Depuis que j’ai commencé cette pratique, je n’ai jamais vu de feuilles laissées de côté. Les vaches mangent tout et assez rapidement. » Les essences qu’elles préfèrent : le frêne, le peuplier tremble, le saule, le poirier sauvage, le merisier et l’alisier. En revanche, elles ne semblent pas très attirées par l’aulne, le bouleau, le noisetier, le chêne et le châtaignier.
Il aimerait aussi à l’avenir leur donner de l’ajonc frais et haché pour l’hiver.
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