« Le secteur laitier mondial connait depuis début 2014 une situation de surproduction, aggravée en 2015 par une baisse des achats chinois et par l’embargo de la Russie sur les produits laitiers européens » explique la Fédération nationale des industries laitières dans un communiqué en date du 27 juillet 2015.
« Ce lait excédentaire vient encombrer le marché européen et fait dramatiquement chuter les prix dans toute la filière depuis un an. Aucune amélioration de l’équilibre du marché n’est perceptible pour les prochains mois. »
« Dans ce contexte, la dérégulation du marché laitier européen décidée par les responsables politiques il y a plus de 10 ans et son exposition croissante au marché mondial conduisent inévitablement à une baisse sévère des prix dans toute la filière laitière européenne. Ainsi, les prix du lait payés aux producteurs en Europe ne cessent de chuter et de nouvelles baisses sont annoncées pour le mois d’août aux Pays-Bas, au Danemark et en Allemagne. »
« Or, les prix du lait payés aux producteurs sont pour moitié la résultante de la valorisation des ingrédients laitiers : beurre industriel, poudres de lait et de lactosérum et de tous les produits exportés (fromages…) dont les prix de vente dépendent directement du marché mondial. Sur ces produits laitiers, les prix continuent de chuter et aucun retournement de tendance à la hausse n’est envisageable pour les prochains mois » selon la Fnil.
« Ensiler 38 ha de maïs, c’est rentrer l’équivalent de 75 000 € de stock »
L’Europe cède sa place à l’Amérique du Sud sur le marché des broutards au Maghreb
Au Gaec Heurtin, l’ensilage de maïs 2025 déçoit avec seulement 9 t/ha
John Deere, Claas, made in France… À Innov-Agri, il pleut aussi des nouveautés
Maïs fourrage : « Un silo mal tassé monte rapidement à 15 % de freinte »
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
La « loi Duplomb » est officiellement promulguée
Quelle évolution du prix des terres 2024 en Provence-Alpes-Côte d’Azur ?
Quelle évolution du prix des terres en Bretagne en 2024 ?
Facturation électronique : ce qui va changer pour vous dès 2026