murz témoigne : « Je suis en vaches allaitantes et en pâturage tournant dynamique depuis huit ans avec de très bons résultats, beaucoup moins d'intrants et une marge brute sur la surface fourragère principale d'un bon niveau. C'est une méthode à développer je pense. »
cmbd estime que le « système » présenté dans le reportage est « très intéressant et résiliant ». « Combien de temps laissez-vous les petites génisses sous les nourrices et comment les sevrez-vous ? », demande-t-il. En tout cas, cmdb est « très admiratif de ces méthodes de travail ».
Admiratif de ces méthodes de travail.
« Pas de modèle économique unique »
Anne-Marie Morin-le Gall sur Facebook à destination de Jacky, l'un des producteurs du témoignage : « Ola Jacky ! Je te reconnais bien là, toujours à la recherche du petit "mieux" ! »
Pierre-Yves Lebrun, lui, aurait voulu de « vrais chiffres », tels que « l'EBE, le revenu des éleveurs depuis 10 ans... (...) »
Ne pas blâmer les autres modèles, sans savoir le pourquoi du comment.
Clément Gilles reproche, toujours sur Facebook : « Non, mais sérieux, arrêtez de nous envoyer vers un model économique unique ! Les Bretons et les Normands ont clairement intérêt à valoriser l'herbe à 300 % !! Chose que certains font depuis des années !!! Or, à vous entendre, c'est nouveau... Cependant, vous blâmez les autres systèmes économiques, sans savoir le pourquoi du comment !! Aujourd'hui, je connais plusieurs éleveurs qui essaient d'aller vers ce système, mais aujourd'hui les silos sont vides, il fait froid, et il ne pleut pas. Mais nos qualités de terre ne permettent pas un stock d'herbe sur pied !! Alors, on fait comment maintenant que les stocks de maïs et d'herbe sont épuisés ? Bah oui, ça coûte trop cher... Du coup, on vend l'intégralité du troupeau le temps que l'herbe repousse. (...) »
« S'adapter à son exploitation, son contexte pédoclimatique »
Clément Gilles poursuit : « Chaque zone géographique doit s'adapter au contexte pédoclimatique en limitant les charges de structures en fonction du potentiel de l'exploitation. Vous mettez en avant ce système alors qu'il n'est pas durable partout. (...) »
Pas durable partout.
Anne-Marie Morin-le Gall, à l'attention de @Clément Gilles : « Chaque paysan connaît le potentiel de son exploitation, de son cheptel, etc. À chacun d'anticiper en fonction des particularités pédoclimatiques du lieu. Jacky n'est pas un donneur de leçon mais plutôt un "partageux" ! ("Celui qui aime partager, NDLR) »
Andrédenis Sanders, s'adressant également à @Clément Gilles : « Très bonne analyse ! Vous avez complètement raison et vous verrez le temps vous donnera encore plus raison !! Il faut adapter son système à l'exploitation, sa zone géographique, la qualité des terres et le parcellaire. Sans oublier le bon sens et les convictions de l'éleveur ! Je suis complètement d'accord avec vous !! »
« Les contraintes ne sont jamais présentées »
S'exprimant aussi sur Facebook, Clément Berruyer est d'accord : « Après libre à chacun de partager son expérience. Donner des conseils pratiques, son point de vue... Je ne crois pas que l'article dit "c'est ça qu'il faut faire", c'est à chacun de prendre du recul et d'analyser les solutions proposées et de les adapter ou non à son système. »
À chacun de prendre du recul.
Clément Gilles, répondant à @Clément Berruyer : « Tout à fait d'accord. Mais depuis quelques temps, les articles ne font que mettre en avant les systèmes comme celui-là ! Pour moi, c'est du bourrage de crâne !! Bien sûr, je suis pour le pâturage et le bien-être des animaux, (...) les contraintes de ces pratiques ne sont jamais présentées comme si c'était tout beau tout rose. (...) Voilà, ce que je reproche... »
Mickael Martineau est du même avis, prenant exemple sur sa situation : « Exact, chez moi deux printemps secs et froids et deux étés caniculaires sans eau alors le tout herbe de Bretagne, c'est bien mais pas pour tout le monde malheureusement... »
Clément Gilles rétorque, s'adressant à @Mickael Martineau : « Carrément !!! Tout est plus facile quand t'as 3 m de terre et de l'eau en claquant des doigts... Avec le dérèglement climatique, avoir du stock d'herbe et de maïs, n'est pas loin d'être un luxe. Alors certes, un système tout herbe et des stocks ne sont pas incompatibles. (...) Mais, d'une année à l'autre, les variations sont bien plus importantes qu'avec le maïs quand même. »
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