Moty pratique le topping sur ses prairies depuis plusieurs années. « Étant en zone séchante, cette technique aide à passer la petite période de manque d'herbe à pâturer entre fin mai et le 15-20 juin, explique-t-il. En effet, si on a fauché et récolté beaucoup d'herbe début mai, on a souvent, selon les conditions pédo-climatiques, un léger déficit pendant une quinzaine de jours. Ainsi, en faisant du topping sur des paddocks un peu plus avancés, cela permet à l'herbe de repousser ailleurs. Et comme la pluie arrive, ça va le faire ! »
Pallier le manque d'herbe...
L'herbe a le temps de repousser dans d'autres prairies.
Xavier Le Gall a, lui aussi, adopté cette pratique il y a quelque temps. « J'ai vendu ma tondeuse à refus et acheté à une faucheuse à 800 €. Car je n'en ai plus aucun à couper et moins de
paddocks sales. Je les y passe tous une fois par an. C'est une autre façon de travailler qui me convient très bien. (...) »
Jean-François Rauffet, qui utilise également cette technique, est un peu plus réservé : « Il faut faucher en andains pour limiter le salissement de l'herbe, au moins 12 à 24 h avant pour augmenter l'appétence du fourrage. Autre inconvénient : si on en fait pas mal, le topping mobilise un tracteur de la ferme. »
... Un « miracle » auquel d'autres lecteurs ne croient pas
Comme Landry Tretout : « Bon et bien si le topping fait pousser l'herbe, c'est un miracle... »
Armand Choisnard conseille plutôt, « quand on n'a rien à faucher de chanter pour qu'il tombe de l'eau ». « Ce sera plus efficace ! », lance-t-il.
Chanter pour faire tomber la pluie, c'est plus efficace !
Nicolas Mauguit plaisante : « Après, @Landry Tretout, on aura une toppousse de l'herbe ! »
Ludovic Duhain a expérimenté une fois cette pratique « pour nettoyer les prairies » mais ses bêtes « n'ont jamais voulu manger ce fourrage ».
Patrick Philipona estime, quant à lui que c'est « du vrai gaspillage » !
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