Le lait Spot français traverse les frontières hexagonales, notamment vers la Belgique dont les prix de base versés aux producteurs sont plus élevés que le prix Spot en semaine 15.
En France, la demande en lait Spot est timide en semaine 15. La perspective des fêtes de Pâques ne se fait pas véritablement sentir sur le marché du lait liquide. Quand il y a une demande, elle s’exprime plutôt dans l’est de la France dont les troupeaux sont impactés par la FCO. Selon le dernier relevé de FranceAgriMer, la collecte du Grand Est recule de 9,7 % en semaine 12 par rapport à la même période l’an passé. C’est la région qui enregistre la plus forte baisse. La collecte nationale, elle, est en retrait de 2,7 %. Le niveau et la progression de sa courbe sont largement sous la moyenne des cinq dernières années.
La fièvre aphteuse continue d’inquiéter
Le croisement d’une disponibilité et d’une demande limitées crée un seuil de résistance du prix à 400 €/1 000 l et un peu plus, pour l'instant. Il se maintient autour des 420 € à 430 € en semaine 15. Les pays limitrophes y aident. Les Belges sont preneurs pour leurs commodités car les prix de base versés à leurs livreurs sont plutôt à 500 € et plus (510 € aux adhérents du GIE Avesnois Lait en février).
De plus, après l’apparition de nouveaux cas en Hongrie et Slovaquie, la fièvre aphteuse continue d’inquiéter le marché des produits Spot. En Allemagne, tant que la zone de surveillance dans la région de Brandebourg n’est pas levée, ses laits et ingrédients restent en partie blacklistés.
De l’autre côté de la France, l’Espagne est également un débouché pour le lait UHT. L’an passé à la même époque, le prix du lait Spot s’élevait à 310 €.
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