« Depuis le début de l’année 2022, il manque 5 000 à 7 000 animaux par semaine sur le marché, au dire d’expert de l’aval de la filière, par manque d’approvisionnement », rappelle la Fédération nationale bovine (FNB), avec des effets qui touchent désormais les maillons avals de la filière. « C’est dans ce contexte, qu’aujourd’hui, la contractualisation obligatoire dans la filière a deux sens : d’une part, pour les producteurs, la prise en compte des coûts de production… et d’autre part, pour les acteurs de l’aval, une sécurisation des approvisionnements », ajoute la FNB. Ainsi, à l’issue du Salon de l’agriculture, l’organisation estime que l’attitude des négociants, abatteurs, bouchers et de la restauration collective a été « constructive ».
« Preuve en est, les divers événements qui se sont déroulés et les signatures associées : « Engagement éco-responsable » entre les Artisans Bouchers et les Eleveurs qui permet la prise en compte de la rémunération des producteurs, « Rémunérascore » lancé par la FNB et déployé à date par Lidl, qui amène au consommateur une vraie transparence des prix payés au producteur, ainsi que les diverses signatures de contrats Egalim 2 lors de ce Salon », souligne la FNB.
Néanmoins, les acteurs de la distribution « n’ont pas changé de comportement », regrette l’organisation, qui « restera vigilante sur le sujet central de la rémunération des éleveurs allaitants ».
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