AVEC 30 % DES INSTALLATIONS DE TRAITE NEUVES EN FRANCE,le robot séduit un nombre croissant d'éleveurs. Il leur offre en effet de nouvelles perspectives sur leurs conditions de travail. En revanche, cette nouvelle technologie a un coût. Quelle que soit la taille du troupeau, le robot revient toujours plus cher qu'une salle de traite classique. Non seulement son coût d'achat est plus élevé, mais il engendre des frais de fonctionnement supplémentaires (maintenance, produits d'hygiène, frais d'électricité…). Son arrivée entraîne aussi souvent un surcoût alimentaire, de 10 à 13 €/1 000 l en moyenne. Avant d'investir, il est donc conseillé de bien étudier son adéquation avec le système alimentaire, et notamment le pâturage. Marché encore naissant, le robot d'occasion est une solution pour réduire son prix d'acquisition. Il permet de toucher de nouvelles cibles comme, par exemple, les élevages de 35 à 45 vaches et ceux de 70 à 90 vaches. En terme de coût d'investissement, le robot devient réellement compétitif lorsqu'on le compare à un roto pour des troupeaux de grandes tailles. Ce dernier permet aussi d'alléger la charge de travail car il est conçu pour fonctionner avec un seul trayeur. Ces deux installations ont chacune leurs avantages et leurs inconvénients qu'il convient de bien étudier avant de faire son choix.
CLAIRE HUE ET NICOLAS LOUIS
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