« Ceux qui veulent exporter devront vacciner », a déclaré Stéphane Le Foll, précisant que « la vaccination sera prise en charge par l'Etat ». Environ 450.000 animaux devraient ainsi être vaccinés contre la Fco, après la découverte d'un premier foyer infectieux dans l'Allier la semaine dernière. Le coût de la vaccination est évalué à 1 euro par dose de vaccin et 1 euro pour son administration, soit au maximum 4 euros pour un bovin recevant deux injections.
L'Etat dispose de 1,3 million de doses de vaccins, « ce qui couvre tout à fait le besoin nécessaire jusqu'à la fin de l'année pour assurer les exportations », a ajouté Stéphane le Foll. Plusieurs responsables agricoles, dont ceux de la Fnsea et de la Fédération nationale ovine (Fno) ont toutefois jugé cette quantité insuffisante pour faire face à une éventuelle épidémie. Ce stock doit être complété prochainement par 900.000 doses supplémentaires, a signalé Marc-Henri Cassagne, directeur de Gds France (Fédération nationale des groupements de défense sanitaire), à l'issue d'une réunion consacrée à la Fco jeudi au ministère de l'Agriculture.
Les ruminants français, destinés à l'engraissement ou à la reproduction, sont principalement exportés vers l'Espagne et l'Italie, ainsi qu'en Turquie, en Tunisie et en Algérie. Les éleveurs pourront aussi bénéficier d'une « compensation des pertes économiques » éventuelles liées à la Fco, en particulier la mortalité animale (18 % chez les ovins infectés), mais aussi les coûts d'immobilisation durant les périodes de dépistage et d'immunisation, a indiqué le ministère dans un communiqué.
Par ailleurs, le sommet de l'élevage de Cournon (Puy-de-Dôme) prévu début octobre, pourrait se dérouler « sans rassemblement de ruminants » en raison de cas suspects de Fco à proximité « dont on a la crainte qu'ils soient positifs », a averti Stéphane Le Foll, ajoutant que les résultats des tests seront connus jeudi soir.
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