La maladie, véhiculée par un moucheron, n'est pas transmissible à l'homme mais impose des mesures de confinement des troupeaux qui entravent la commercialisation des animaux. Le ministère doit tenir une conférence de presse en fin d'après-midi pour annoncer les mesures mises en place pour contenir l'épidémie.
L'Allier, où cette maladie a été détectée, est une grande région d'élevage bovin. La Fco doit être notifiée à l'Organisation Mondiale de la Santé Animale (Oie) en raison de sa dangerosité pour le troupeau. Elle attaque les ruminants (ovins, bovins, caprins) sans affecter la qualité sanitaire de la viande, mais les pertes directes qu'elle cause aux troupeaux (mortalité, lourdes séquelles chez les animaux survivants) associées aux restrictions en matière de commercialisation pèsent lourdement sur les éleveurs. Elle se traduit par de fortes fièvres, un gonflement de la tête de l'animal et le bleuissement de sa langue. Considérée autrefois comme une maladie exotique, son extension est favorisée par la mondialisation et le changement climatique, car les insectes vecteurs tendent à pulluler en période chaude.
En 2006, elle avait fait une apparition « inattendue » en Europe du Nord, souligne l'Oie, sans doute introduite par des animaux vivants, importés sans contrôle. Elle s'est montrée « particulièrement virulente » chez les ovins et les bovins. La France avait été déclarée indemne de la Fco en décembre 2012. Le dernier foyer identifié remontait à juin 2010. Cette annonce est une mauvaise nouvelle supplémentaire pour l'élevage français, confronté à une forte chute des prix et qui comptait sur l'exportation pour sortir de la crise.
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