Avec un regain des achats en grande distribution, les produits laitiers frais sont restés prisés par les consommateurs en 2024. La dynamique se poursuit en 2025, mais le secteur s’inquiète des risques pesant sur la collecte.
« En 2024, les Français ont confirmé leur attachement aux produits laitiers frais (yaourts, desserts, fromages frais et crèmes fraîches) », se réjouit dans un communiqué Syndifrais, le syndicat des produits laitiers frais.
Car après avoir « retrouvé son niveau de 2019 dès 2023 », la consommation de produits laitiers frais en grande distribution a progressé de 1,2 % en volume en 2024, atteignant 1,773 Mt, et de 1,6 % en valeur, à 6,05 Md€.
Le marché reste dominé par les yaourts et laits fermentés, qui représentent 53,1 % des volumes (+ 0,3 % sur un an), suivis par la crème fraîche (+ 0,8 %), et les desserts et fromages frais qui renouent avec la croissance (+ 0,1 % et + 1,4 % respectivement).
Après la période de forte inflation en 2022 et 2023, les changements dans les comportements d’achat des consommateurs se sont confirmés à travers l’essor des marques de distributeurs : elles représentent désormais 50,8 % des parts de marché en volume, contre 49 % en 2023. Ce sont surtout les MDD standards qui ont progressé, tandis que les premiers prix sont restés stables.
Si l’année 2025 démarre sur « une dynamique positive », Syndifrais pointe plusieurs risques pour le marché des produits laitiers frais : la résurgence de la fièvre aphteuse dans certains pays européens, les tensions sur l’importation de tourteaux de soja non déforestés et la décapitalisation en France et en Allemagne risquent d’impacter la production laitière et par ricochet les cours du lait et des ingrédients laitiers.
Notons que les fabricants sont aussi particulièrement touchés par la flambée du cours du cacao, « très utilisé dans les recettes de desserts laitiers, avec des prix dépassant les 10 000 dollars la tonne en février 2025 ».
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