Comment est né le projet entre votre OP, les producteurs hauts-normands et Novandie ?
Novandie veut se réapproprier son approvisionnement. Elle s’est renseignée auprès de la Laiterie Saint-Denis-de-l’Hôtel (LSDH) sur sa façon de travailler en contrats tripartites. LSDH nous en a immédiatement parlé car nous ne faisons jamais de projet l’une sans l’autre. J’ai ensuite contacté Élise Héron, vice-présidente de l’APLN, que je connais bien.
Quelles garanties apportent l’APLBC à ses collègues hauts-normands ?
La section LSDH de l’APLBC compte 400 adhérents. Elle va l’élargir aux Hauts-Normands à partir du 1er janvier 2024. LSDH s’est engagée à mettre à disposition son service d’accompagnement des producteurs, y compris la facturation. Novandie assurera la collecte via des prestataires. De notre côté, nous mutualiserons notre prix de base avec les nouveaux adhérents, qui ne comprendra pas la partie non OGM. Novandie n’est pas sur ce marché. Nous fonctionnerons de la même façon qu’avec LSDH. L’OP et Novandie iront négocier ensemble la matière première agricole relative à égalim 2 avec les GMS. Le fait que les deux industriels évoluent sur des marchés différents, lait UHT et ultrafrais, est une chance. Nous ne pouvons pas garantir aujourd’hui un niveau de prix de base, mais nous garantissons sa transparence puisqu’il sera le reflet des négociations, validé chaque mois par un commissaire aux comptes.
L’APLBC n’ouvre-t-elle pas la voie à une concurrence entre les OP ?
Les OP travaillent uniquement avec les industriels. Les coopératives mutualisent le prix du lait et leurs outils industriels. Sur le marché des PGC France, nous sommes la seule OP sur une troisième voie : la garantie de la transparence par nos deux industriels.
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