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Dans une vidéo diffusée sur Youtube le 21 avril, la vice-présidente de la FNPL et la présidente de la FNSEA échangent sur la réduction volontaire des volumes de lait, initiée par l’interprofession pour faciliter la gestion de la crise liée au Covid-19, et insistent sur l’importance du respect de accords interprofessionnels par les entreprises.
Cette réduction, volontaire de la part des éleveurs, ne peut se faire qu’à certaines conditions, a-t-elle insisté : elles est notamment « assortie du maintien de la collecte et d’une plus grande mutualisation des industriels, même s’il y a encore des efforts à faire à ce niveau-là », estime-t-elle. Les distributeurs doivent continuer à faire entrer de nouvelles référence, comme les fromages privés de leurs débouchés habituels dans la restauration hors domicile.
« Il y a des distributeurs qui jouent le jeu, pas tous », a indiqué de son côté la présidente de la FNSEA, qui déplore « 1 500 tonnes de fromages en stock, c’est catastrophique ». La filière a par ailleurs mis en place une opération de communication, « fromagissons ».
Des « garde-fous sont nécessaires », a renchérit Christiane Lambert dans cette même vidéo. « Il ne faut pas que les entreprises en profitent, beaucoup d’entreprises sont en situation de faire de meilleures valorisations », a-t-elle insisté, invitant les industriels « à respecter les accords interprofessionnels ».
Par ailleurs, « nous attendons avec beaucoup d’impatience une réponse de l’Europe », ajoute de son côté Marie-Thérèse Bonneau, notamment en matière de stockage privé. Si les 27 ministres de l’agriculture de l’UE ont envoyé un courrier en ce sens à la Commission, cette dernière n’a pas encore pris les mesures exceptionnelles attendues. Néanmoins, « nous savons tous que les décisions de Bruxelles sont toujours longues à venir », a rappelé Christiane Lambert.
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