Que se passe-t-il pour le beurre, dont la cotation a perdu plus de 1 100 €/t en un mois, bien en dessous de son niveau de 2017 ? L’impact de la sécheresse et du manque de fourrages sur la collecte européenne n’aurait-il aucun effet sur le prix des produits laitiers ? Plusieurs éléments d’explication à cela. Ce ralentissement de la collecte est récent, depuis août seulement. Et il fait suite à une croissance de la production sur huit mois. Les fabrications de beurre ont augmenté et les acheteurs, déjà couverts, n’ont pas la même attitude que l’an dernier. D’autant que la consommation s’est ralentie sur tous les marchés. Quelle sera la suite ? Difficile de s’engager, même si nous avons la quasi-certitude qu’il se produira moins de lait en Europe dans les prochains mois. La cotation de la poudre de lait se maintient à un prix toujours sous pression des déstockages de l’intervention (26 000 t vendues à 1 291 €/t fin octobre). Certes, le stock s’amenuise, mais il reste 220 000 t à écouler. Quel niveau faudra-t-il atteindre pour libérer la cotation de la poudre fraîche ? Et profiter aussi de la hausse du pétrole qui s’accompagne généralement d’une hausse des prix sur ce produit. Sans doute pas avant la fin du printemps 2019.
« J’ai opté pour un système très simple car c’est rentable »
Réformer ou garder ? 26 éleveurs dévoilent leur stratégie de renouvellement
Le vêlage 2 ans n’impacte pas la productivité de carrière des vaches laitières
FCO : le Grand Ouest en première ligne
« J’ai gagné presque un mois d’IVV grâce aux colliers de détection de chaleur »
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
John Deere, Claas, made in France… À Innov-Agri, il pleut aussi des nouveautés
Pourquoi la proposition de budget de l’UE inquiète le monde agricole
Matériel, charges, prix... Dix agriculteurs parlent machinisme sans tabou
Quelles implications environnementales de la proposition de l’UE pour la Pac ?