Fin juin, le marché des produits industriels se cherche avec des prix qui restent stables. La cotation Atla du beurre a même perdu plusieurs dizaines d’euros mi-juin. La poudre 0 % s’est stabilisée à 1 600 €, encore très en dessous de son niveau de 2017 (2 000 €). Les ventes de poudre stockée à l’intervention se sont poursuivies en juin : 24 000 t, au prix minimum de 1 190 €, après les 24 000 t d’avril et les 42 000 t de mai. Ces adjudications vont continuer en juillet, puis prendre un rythme sans doute plus soutenu en septembre pour écouler un maximum du stock, avant le retour de la production néo-zélandaise.
Les événements à surveiller en ce début d’été sont la sécheresse et la canicule qui sévissent en Europe continentale. La baisse de production attendue pourrait engendrer une nouvelle hausse sur les marchés.
Au troisième trimestre, la poudre pourrait ainsi dépasser la barre des 2 000 € et le beurre atteindre un nouveau sommet. Le prix du lait connaîtra donc une hausse conséquente, mais toujours freinée par la valorisation des fromages et de l’ultra-frais dans les rayons de la grande distribution.
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