Après des mois de hausses continues sur les cotations, observons-nous les premiers fléchissements à la baisse ? Autrement dit, avons-nous atteint le point haut à ne pas dépasser pour le prix des ingrédients ? La première alerte a été un décrochage des enchères de Fonterra (Nouvelle-Zélande) mi-avril. Idem pour les prix FOB Océanie. Autre élément, en février la collecte européenne a retrouvé une dynamique positive (+ 0,4 %) abandonnée depuis août, répondant sans doute à la hausse du prix du lait. Pour autant, l’offre en lait reste modérée partout dans le monde. Aujourd’hui, les regards se tournent vers la Chine, empêtrée dans une crise Covid de grande ampleur, qui a considérablement ralenti ses importations. Cela se ressent sur la cotation Atla de la poudre 0 % brutalement en retrait de 240 €/t en semaine 16. Rien sur le beurre qui, en Europe, est moins dépendant des marchés mondiaux, grâce à une demande intérieure toujours très forte et à l’absence de stocks. La Chine reviendra-t-elle aux achats pour poursuivre sa politique de surstockage ? Dans ce cas, les tensions sur la protéine laitière repartiront. Quant au beurre, aucun doute pour un second semestre tendu dans l’UE dès le pic de collecte passé. Il reste une interrogation majeure : l’attitude des consommateurs européens face à l’inflation attendue sur les produits laitiers. Elle est annoncée jusqu’à fin 2024 par la Banque mondiale.
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