Après plusieurs mois d’une remarquable stabilité, la cotation du beurre frémit à la hausse. Les stocks européens auraient été surestimés et en ce début d’année, les industriels européens, qui cherchent à se couvrir au-delà du deuxième trimestre, peinent à trouver les contrats qu’ils souhaiteraient. C’est le signe qu’une hausse du prix significative devrait se mettre en place très prochainement. Pour la poudre de lait, la cotation a encore progressé de 120 €/t en un mois. Avec très peu de stocks dans l’UE et une demande mondiale toujours très dynamique, il n’est pas déraisonnable d’envisager un prix supérieur à 3 000 €/t dans le courant de cette année. Globalement, on peut être très optimiste sur les prochaines valorisations du couple beurre-poudre. La collecte européenne reste maintenue (on prévoit + 0,5 % par rapport à 2019). Celle des autres bassins exportateurs également. La Nouvelle-Zélande semble avoir atteint un plafond sur ses livraisons. Quant à l’Australie, les incendies dramatiques risquent d’accélérer la décroissance de sa production, engagée depuis plusieurs années. Sauf accidents sanitaires ou politiques majeurs, la Chine, qui a augmenté ses achats de poudre maigre de 23 % en 2019, demeurera le premier client de l’Europe.
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