Le marché des produits industriels est peu actif. La cotation du beurre est stabilisée depuis plusieurs semaines à 4 200 € la tonne. Deux explications à cet attentisme des acheteurs. Tout d’abord, la remontée saisonnière de la collecte européenne, dont on ne sait pas quelle sera l’amplitude. Si la production française reste maintenue, elle pourrait repartir à la hausse ailleurs. Ensuite, les atermoiements du Brexit continuent de peser sur le marché. Même le report de la sortie au 31 octobre n’a pas rassuré les acheteurs sur l’éventualité d’un no deal, synonyme d’écroulement des cours. Ceux qui se couvrent actuellement pour le second semestre ont trop peur de faire la mauvaise affaire. La poudre de lait a même perdu quelques dizaines d’euros en un mois. Les stocks européens dans les entreprises et chez les traders s’amenuisent mais restent à un niveau élevé. In fine, les opérateurs s’accordent pour dire que la visibilité sur les prochaines semaines est faible. Il faudra attendre le pic de la production européenne pour que l’horizon se dégage. Car les fondamentaux du marché ne sont pas dégradés, avec une demande mondiale toujours dynamique et des prix actuellement plus élevés que les cotations européennes.
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