Le ministre a annoncé « le lancement dans les jours à venir d'un appel à manifestation d'intérêts sur la contractualisation dans la filière bovine, à l'instar de ce qui a déjà été fait dans la filière porcine », selon un communiqué de ses services, à l'issue d'une réunion à Paris du comité de suivi de la table ronde qui s'était déroulée en juin.
Les participants « ont collectivement indiqué qu'ils étaient d'accord pour s'engager dans des démarches contractuelles génératrices de valeur ajoutée pour chaque maillon de la filière », assure le ministère. Dans ce cadre, les acteurs pourront s'appuyer sur les éléments d'un rapport du Conseil général de l'agriculture, l'alimentation et la forêt sur la contractualisation dans la filière qui sera mis en ligne cette semaine par le ministère. Cette contractualisation pourra s'appuyer « sur le développement de caisses de sécurisation destinées à amortir les effets de la volatilité des prix », souligne le communiqué.
Le 17 juin, les professionnels s'étaient accordés sur une revalorisation progressive du prix payé aux producteurs, pour leur permettre de couvrir leurs coûts de revient, lors d'une table ronde au ministère de l'agriculture. Mais l'objectif fixé, une augmentation de 5 centimes par kilo et par semaine, a été difficile à atteindre. Le médiateur des relations commerciales agricoles a toutefois indiqué mardi « que des efforts de revalorisation des prix avaient été faits (...), même si des différences persistent entre opérateurs ».
Le ministre a demandé que « les engagements de la précédente table-ronde soient maintenus, ce que les acteurs ont accepté », souligne le communiqué. Par ailleurs, Stéphane Le Foll a également proposé de conduire un travail spécifique sur la valorisation de la viande française par les acteurs de la restauration hors foyer.
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