Retrouvez lundi 8 avril, en fin de journée, les résultats de cette table ronde qui se tient au ministère de l'Agriculture. |
 Les éleveurs attendent toujours une répercussion de la hausse de leurs charges sur le prix du lait. Cette hausse des charges est estimée à 30 €/1.000 l. (© Terre-net m?dia) |
Mettre tous les acteurs de la filière laitière autour de la table, du producteur au distributeur, est une nécessité, tant la situation des éleveurs est intenable. Ces derniers ne voient toujours pas venir la hausse attendue des prix à la production pour faire face au niveau trés élevé de leurs charges, et ce, malgré les bonnes perspectives sur le marché mondial d’une part, et les bonnes paroles de Serge Papin, leader de Système U et Michel-Edouard Leclerc d’autre part. Deux heures avant le début de la table ronde, cinq enseignes de super et d'hypermachés membres de la Fcd ont proposé d'augmenter de 2 centimes leur prix d'achat du litre de lait pendant trois mois.
Mais la simple tenue d’une réunion ne suffira pas. La première table ronde, que le ministre de l’Agriculture a tenue le 21 novembre 2012, n’a abouti qu’aux promesses de Stéphane Le Foll, Benoît Hamon et Guillaume Garot de « prendre des mesures en 2013 ». Quatre mois plus tard, ces mesures ont été précisées – modification de la Lme et de la Lma pour améliorer les relations commerciales entre distributeurs et fournisseurs – mais n’ont toujours pas produit leurs effets. Or début avril, les éleveurs n’en peuvent plus d’attendre.
Alors la Fnpl prévient : la réunion du 8 avril prochain doit « aboutir à des solutions concrètes et rapides face au désarroi des éleveurs laitiers ».
Lors de l’assemblée générale de la Fnpl, les 20 et 21 mars à Nantes, Thierry Roquefeuil, son président, avait exprimé sa satisfaction après l’acceptation de Stéphane Le Foll d’une table ronde. « L’enjeu est de répondre, à une situation exceptionnellement grave, par une solidarité sans faille et sans arrière-pensée de l’aval de la filière. »
Reste que la Fnpl reconnait que les solutions avancées par le Gouvernement pour une meilleure répercussion des charges des éleveurs sur les prix « ne sont pas d’application immédiate ». La révision de la Lme ne sera débattue qu’en juin par les parlementaires, pour des effets qu’à moyen et long terme. Sur le court terme, « à J-5 de la tenue de la table ronde laitière, il y a toujours urgence. »
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