 L'Institut de l’élevage table sur une collecte européenne qui « devrait se redresser dans les prochains mois ». (© Terre-net Média) |
En ce début de campagne, c’est peut-être sous la pression des marchés que
les transformateurs devront enfin accorder la hausse du prix du lait tant attendue par les éleveurs! Selon
"Tendances, le webzine mensuel de conjoncture des filières animales" de l’Institut de l’élevage, non seulement
le prix de la poudre maigre a atteint 4.050 dollars/tonne à la mi-mars mais il a aussi retrouvé le très bon niveau de 2011 à pareille époque.
« Cette flambée des prix traduit une certaine nervosité des acheteurs et des importateurs qui anticipent un probable manque de disponibilités dans les prochains mois. Elle devrait redonner de la compétitivité aux poudres européennes », analyse l’Institut de l’élevage (Idele) dans sa note de conjoncture. Sur les marchés européens, la hausse sera « probablement intégrale sur le prix de la poudre maigre » mais partielle sur les marchés européens du beurre et des poudres grasses.
Une collecte de lait en baisse dans l'hémisphère sud
Cette nervosité s’explique, selon l’Idele, par de faibles disponibilités et par une production laitière dans l’hémisphère sud décevante. Début 2013, il note que « la collecte australienne fléchit en raison d’incidents climatiques (inondations dans le nord-est et canicule dans le sud-est). Elle piétine en Nouvelle-Zélande où elle est pénalisée par une nouvelle vague de sécheresse dans l’île du nord. Elle décroche en Argentine depuis le second semestre 2012 pour cause de pluies excessives et de concurrence du soja. Enfin, elle est toujours ralentie dans l’Union européenne, en baisse de 1,5 % sur la seconde moitié de la campagne laitière 2012/13. »
Dans ce contexte, l’Institut de l’élevage table sur une collecte européenne qui « devrait se redresser dans les prochains mois » même si le prix des aliments du bétail reste cher. Comme à chaque campagne, les pays d’Europe du Nord continueront de coller à leur quota national. Sauf incident climatique, la collecte devrait se redresser en Irlande, en France dans les pays de l’est.
« Ensiler 38 ha de maïs, c’est rentrer l’équivalent de 75 000 € de stock »
L’Europe cède sa place à l’Amérique du Sud sur le marché des broutards au Maghreb
Au Gaec Heurtin, l’ensilage de maïs 2025 déçoit avec seulement 9 t/ha
John Deere, Claas, made in France… À Innov-Agri, il pleut aussi des nouveautés
Maïs fourrage : « Un silo mal tassé monte rapidement à 15 % de freinte »
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
La « loi Duplomb » est officiellement promulguée
Quelle évolution du prix des terres 2024 en Provence-Alpes-Côte d’Azur ?
Biométhane ou électrique, les alternatives au GNR à l’épreuve du terrain
Facturation électronique : ce qui va changer pour vous dès 2026