Leclerc se prononce en faveur d'« accords volontaires » pour fixer les prix

Leclerc se prononce en faveur d'« accords volontaires » pour fixer les prix

L'enseigne de distribution Leclerc propose la mise en place d' « accords volontaires » entre distributeurs, industriels et producteurs, afin de fixer les prix du lait et faire face aux difficultés rencontrées par les acteurs de la filière.

Vaches laitières normandes au pré.
Michel-Edouard Leclerc veut obtenir la garantie que l'effort financier enclenché par les distributeurs « retombera intégralement dans la poche des producteurs ».(© Terre-net Média)
Dans une note publiée vendredi sur son blog, le patron de l'enseigne, Michel-Edouard Leclerc, estime, que « la seule solution qui semble faire consensus à l'heure actuelle pour sortir de cette crise temporaire, c'est un "accord volontaire" sur les prix du lait ».

Il pose néanmoins certains conditions, rappelant que ce type d'accord déjà conclu par le passé, notamment sur les fraises, les pommes de terre ou les endives, s'étaient ensuite retournés contre les distributeurs, qui avaient été accusés d'ententes sur les prix et sanctionnés par des amendes.

Michel-Edouard Leclerc réclame donc des pouvoirs publics un « engagement officiel de ne pas nous sanctionner pour avoir réalisé une entente sur les prix du lait, alors même qu'ils poussent à ce que nous concluions ce type d'accord avec les producteurs ».

« La balle est dans le camp du gouvernement »

Par ailleurs, il souhaite que « cet effort soit mis en oeuvre par tous les partenaires de la filière : transformateurs, distributeurs (y compris les hard discounters allemands), collectivités locales » et obtenir la garantie que l'effort financier enclenché par les distributeurs « retombera intégralement dans la poche des producteurs ».

Enfin, il demande à ce que cessent « immédiatement » les attaques à l'encontre des magasins. « En aucun cas les distributeurs ne peuvent être tenus pour responsables des difficultés économiques des producteurs laitiers », insiste Michel-Edouard Leclerc, en rappelant que son enseigne a accepté en 2013 une hausse de 4,39 % sur le prix du lait.

« La balle est maintenant dans le camp des autres professionnels et surtout du gouvernement, qui seul a la capacité de proposer un cadre juridique sécurisé pour arriver à ces fins », conclut le distributeur.

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