Dans un communiqué de presse, la FNCL réagit à la Charte laitière des valeurs proposée par la Fédération nationale des producteurs de lait (FNPL) et s'explique sur les raisons pour lesquelles elle ne l'avait pas encore signé : « La FNCL s’est préalablement assurée de la conformité juridique de la Charte avec le droit de la concurrence et le respect du fonctionnement coopératif. Sous réserve que l’issue des négociations commerciales permette de concrétiser les objectifs de la Charte en termes de valeur au profit des associés-coopérateurs, chaque coopérative laitière pourra désormais, individuellement, la signer et la mettre en œuvre avec ses clients distributeurs. »
Le président de la FNCL a expliqué que « le principe de la Charte est l’ADN des coopératives laitières. Elles ont en effet pour mission et principe de valoriser le mieux possible la production de leurs adhérents, en inscrivant leur action dans la durée. Au-delà de la signature de la Charte et de la responsabilisation nécessaire de l’ensemble des acteurs en France, il est tout aussi essentiel que la Commission européenne prenne la mesure de la situation en mettant en place les outils et les aides adéquats pour traiter l’urgence immédiate. Elle doit aussi impérativement initier une réflexion à plus long terme pour anticiper et gérer les crises, notamment à travers l’évolution de la Pac ».
La FNCL rappelle en effet que « la crise actuelle est à regarder à l’échelle européenne et mondiale. Les résultats des négociations françaises ne sont pas les seuls éléments à prendre en compte pour considérer la valeur du lait français, les produits étant vendus sur l’ensemble des marchés : sur 68 % de leur chiffre d’affaires réalisés en Produits de grande consommation (PGC), la part avec la grande distribution française ne représente que 40 %, quand 28 % sont réalisés en Restauration Hors-Foyer (RHF), marchés indexés sur les cours européens, très inférieurs au marché français. De son côté, l’export représente 30 % de l’activité des coopératives laitières*. Or, depuis dix-huit mois, sous l’effet du retrait des importations chinoises et de l’embargo russe, le prix des cotations mondiales a été divisé par deux et implique une valorisation du lait à hauteur de 220 € les 1 000 litres. »
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