L e cahier des charges des « Laitiers responsables » engage les éleveurs à nourrir leurs vaches sans OGM et à assurer le bien-être de leur troupeau, qui doit rester en moyenne 150 jours par an au pâturage.
En retour, la charte d'engagement doit assurer une meilleure rémunération des éleveurs et des coopérateurs en général. Sur un prix conseillé d'1 euro le litre, 41,5 centimes iront aux éleveurs, dont 1,5 centime aux éleveurs engagés dans la démarche et « une rémunération solidaire » de 6 centimes « reversée à l'ensemble des 20 000 éleveurs de la coopérative », a souligné Yves Legros, directeur général de Candia, lors d'une conférence de presse.
Sodiaal avait dû faire face l'année dernière à une fronde des éleveurs, qui avaient mené des actions de blocage pour demander une revalorisation du prix du lait. La coopérative a aussi remarqué le succès de petites marques de lait équitable dont l'argument est la juste rémunération des éleveurs, comme « C'est qui le patron ».
« Ça nous a conforté autant qu'inspiré », explique Yves Legros. « La chose qu'on a en commun avec "C'est qui le patron", c'est notre approche consommateur, ce n'est donc pas par hasard qu'on arrive à des choses similaires ». Par contre, « étant une coopérative, le "business model" (modèle d'activité NDLR) n'est pas le même car nous n'avons pas d'intermédiaire », assure-t-il.
La principale différence avec ces petites initiatives reste l'ambition du projet de Sodiaal : « c'est une démarche massive, en tant que leader, notre responsabilité est de prendre une initiative qui tire tout le segment de marché du lait de consommation », explique le président de Sodiaal, Damien Lacombe. Il compte arriver d'ici un an à 200 millions de litres vendus par an en comptant les marques de distributeurs, soit 5 % de la collecte de Sodiaal. « L'objectif est de rentrer dans une nouvelle logique avec la distribution, ce qui serait une belle image de ce que les Etats généraux de l'alimentation ont pu provoquer », souligne Damien Lacombe.
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