Steph72 : « Messieurs du Cniel, préoccupez-vous du prix du lait et il n'y aura pas besoin de comm' pour inciter les jeunes à s'installer en production laitière ! »
« Préoccupez-vous d'abord du prix du lait ! »
Mc Kinley : « Bien dit ! »
Francis Cousin : « Et respect à tous les éleveurs... »
« Un titre très mal choisi »
titian : « Combien a coûté le slogan/titre à l'interprofession laitière ? Franchement, difficile aussi de trouver aussi nul ! Si la peur inhibe bien la capacité de réflexion, les certitudes aussi... »
The germs : « Le titre est plutôt mal choisi, car justement, aujourd'hui, être éleveur, ça fait peur. Entre les fermes qui disparaissent, les difficultés au quotidien, les charges qui augmentent, les végans qui s'introduisent partout, les scientifiques et journalistes qui plaident pour la disparition de l'élevage... et j'en passe : il y a de quoi avoir peur !!! »
Rémi : « Le titre n'est pas bon, effectivement. Le slogan qui serait plus approprié : installez-vous en lait pour faire vivre tous les vautours qui graviteront autour de vous ! En contrepartie, vous travaillerez beaucoup pour un faible salaire. »
Les éleveurs, eux-mêmes, « n'incitent pas
les jeunes à s'installer »
tintin : « Oui, il faut être jeune et ne pas trop savoir ce qui vous attend... Pourquoi ne pas questionner des éleveurs qui ont 20 ou 30 ans d'expérience et leur demander s'ils seraient d'accord pour recommencer ? Moi, je le serais si je savais ce qu'il se passe derrière le rideau ! Fini de rouler pour les banques et les coopératives laitières : faire du lait en toute autonomie... »
Moty : « Complètement d'accord avec tintin ! J'ajouterais que si l'on veut un prix rémunérateur, il faut être capable collectivement de maîtriser les volumes de production laitière. Je trouve par ailleurs que beaucoup d'éleveurs n'incitent pas les jeunes à s'installer en élevage laitier. Pour la majorité, ils sont pris dans l'engrenage : trop d'investissements, trop de travail, peu de temps libre. Producteur laitier depuis 25 ans, dont 15 ans en couple, j'ai toujours trouvé que la vie était belle. Sur une petite ferme, avec trois enfants dont deux, de 17 et 21 ans, qui souhaitent reprendre l'exploitation à moyen terme. Mais il faut effectivement une bonne dose d'autonomie, notamment décisionnelle, chose que le monde agricole a tendance à perdre, en déléguant de nombreuses tâches. »
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