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En décembre 2013, les mille litres de lait standard ont été achetés 361,48 €, ce qui porte l’augmentation sur un an à 9,22 %. L’année 2013 s’achève avec un niveau de collecte de lait inférieur à 1 % à celui de l’an passé.
L’année se termine bien mieux qu’elle n’a commencé. La collecte de lait équivaut à 1 % près à celle de 2012 avec, en décembre 2013, un prix du lait réellement payé, toutes primes confondues de 390,28 les mille litres, en hausse de 23 % par rapport à la même période un an auparavant. Ils ont dépassé le seuil des 400 € en Franche-Comté, en Rhône-Alpes et en Poitou-Charentes. Et ces prix ont été payés pour des quantités de lait supérieures depuis octobre dernier de 5 % par rapport à 2012.
Sur l’année 2013, le prix des mille litres de lait réellement payé n’est que de 359,4 € (ou encore 344 € ramené au lait standard), ce qui limite sa progression sur un an à 8,6 % en raison des difficultés rencontrées par les éleveurs durant l’hiver et le printemps derniers pour bénéficier de la hausse des cours mondiaux des produits laitiers. La collecte était alors inférieure de 5 % à son niveau de 2012.
Puis fin 2013, les éleveurs ont profité de la très bonne conjoncture du prix du lait sur de plus grandes quantités livrées de même qualité (taux en matière grasse équivalent, taux protéique inférieur de 0,18 gr) alors que le prix de l’alimentation amorce un repli.
De 40 à 80 euros d'écart avec l'Allemagne et les Pays-Bas
Mais à 344 € le prix de les mille litres ramenés à un lait standard, les éleveurs français restent bien moins payés que leurs collègues allemands ou néerlandais. A la fin de l’année passée, la différence porte sur plus de 40 € en Allemagne et près de 80 € aux Pays-Bas d’après le service de la statistique et de la prospective du ministère de l’Agriculture.
Ces différences de prix reflèteraient, pour certaines entreprises de la transformation, la stratégie adoptée pour se réserver des marges importantes lorsqu’elles exportent et pour d’autres, des problèmes de compétitivité rencontrés. « Ces entreprises restent donc en concurrence sur le marché intérieur, faisant ainsi "le gras des distributeurs français" qui tirent les prix vers bas », ajoute la Fnpl.
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