Les abattages de bovins étaient en baisse de 5,3 % en mai 2022 par rapport à mai 2021. En parallèle, les cours ont encore progressé.
Nouvelle baisse pour les abattages de bovins au mois de mai, indique la dernière note de conjoncture d’Agreste : - 5,3 % en têtes (contre - 1,9 % en avril) et – 5 % en poids (- 2 % en avril). Toutes les catégories sont concernées.
Les abattages de vaches laitières sont ainsi en retrait de 6,6 % en têtes sur un an, car « la hausse du prix du lait standard incite les éleveurs à garder les vaches dans les exploitations ». Ils sont presque stables en nombre de têtes pour les vaches allaitantes, en baisse de 0,8 % en poids.
Pour les bovins mâles de 8 à 24 mois, le recul est de 6,5 % en nombre de têtes et de 7,5 % en poids. Il atteint respectivement 9,8 % et 10,8 % en ce qui concerne les veaux de boucherie.
Les cours atteignent des niveaux inédits
En raison de ce déficit d’offre d’animaux en France mais aussi au niveau européen, les cours ont continué à grimper et ont même « atteint des niveaux inédits ».
En mai, le cours moyen des vaches O a dépassé de 1,64 €/kg son niveau de mai 2021, « face à une demande soutenue et une offre limitée ». À 5,20 €/kg carcasse, il a augmenté de 34,3 % pour les vaches R.
La hausse a continué pour le cours des jeunes bovins, à 5,1 €/kg carcasse (+ 35,2 %). Pour les veaux de boucherie, le cours moyen est supérieur de 18,4 % à son niveau de 2021, à 6,46 €/kg carcasse.
Agreste note par ailleurs que les coûts des aliments pour bovins étaient toujours orientés à la hausse en avril, dans le contexte d’ augmentation du cours des matières premières lié au conflit ukrainien : + 31,1 % pour les céréales et + 22,5 % pour les aliments composés.
Les exportations de broutards et de veaux se replient encore
Les exportations de veaux d’élevage et de broutards ont reculé de respectivement 16 % et 22,7 % par rapport à 2021. Les ventes de broutards vers l’Italie ont baissé de 16,7 %, elles ont été divisées par deux vers l’Espagne.
Les cours des broutards ont continué à progresser en mai, mais à un rythme plus modéré qu’en avril. Ils ont dépassé de 24,4 % leur niveau de 2021.
La production de bovins finis a reculé de 1,6 % sur un an, avec plus de 360 000 têtes, et les échanges commerciaux de bovins finis sont restés limités en volume.
Les échanges de viande bovine progressent
Du côté des échanges de viande bovine, les volumes importés et exportés ont augmenté entre avril 2021 et avril 2022. Les exportations sont en hausse de 10,8 %, surtout vers les Pays-Bas, quand les importations ont grimpé de 30,7 %, principalement depuis le Royaume-Uni et les Pays-Bas.
Cette augmentation des importations plus rapide que celle des exportations a continué à creuser le déficit du commerce extérieur de viande bovine : il est passé de 23 à 70 millions d’euros en un an.
La consommation de viande bovine a, elle, progressé de 2,4 %.
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