La 31e édition du Sommet de l’élevage se tiendra du 4 au 7 octobre à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), un événement sous le signe de l'installation et de la transmission entre générations.
Présent à la conférence de presse organisée par le Sommet de l'élevage, le ministre de l'agriculture, Marc Fesneau a tenu à confirmer sa présence à l'événement, et a souligné « l'excellence des filières d'élevage françaises », invitant les agriculteurs à travailler avec lui pour créer une filière durable « au delà des polémiques que certains essaient de nourrir », sans pouvoir davantage s'épancher sur la question en raison de la période de réserve liée aux élections législatives.
Après plusieurs années marquées par la crise sanitaire, l'édition 2022 devrait être celle du retour à la normale, avec un objectif de 1 500 exposants et 100 000 visiteurs espérés. Certains secteurs, comme celui de la méthanisation, voient leur présence se développer au sein du salon.
D'années en années, le Sommet de l'élevage continue de s'agrandir, avec l'expansion du hall dédié aux vaches allaitantes, et la mise en place de 10 000 m² supplémentaires pour le machinisme, toujours dans l'esprit convivial propre à l'événement.
Un sommet pour planter des petites graines
La 31e édition sera marquée par les questions de durabilité et de transmission des exploitations. Jacques Chazalet, le président du salon, insiste : « la durabilité, c’est aussi le renouvellement des exploitations agricoles. On peut avoir une stratégie environnementale durable, mais encore faut-il qu’il y ait du monde dans les troupeaux ! » Si le Sommet n’a pas vocation à se substituer aux organisations en charge de ces questions, le salon demeure un lieu de convivialité qui peut motiver les jeunes et faciliter les rencontres autour des problématiques de transmission. « Au Sommet de l’élevage, nous ne sommes pas des pessimistes, il y a beaucoup de jeunes dans les allées ou aux concours, cela veut dire que nous avons une carte à jouer ! »
L’année 2022 sera également marquée par le renouvellement de mandature. Bruno Dufayet, président de l'APRAMAC insiste donc sur la fonction de lobbying des organisations telles que le Sommet de l'élevage pour sensibiliser les parlementaires aux questions agricoles, alors que la question du renouvellement des générations est en phase de devenir une préoccupation nationale : « comment avoir encore de la viande à consommer en France ! ».
Les races Simmental et Charolaises à l’honneur
Le Sommet de l’élevage abritera pour la quatrième fois le concours national Charolais sur le Grand ring du Zénith d’Auvergne « un superbe écrin ou le blanc sur noir rend plutôt bien » commente Sébastien Cluzel, président du HBC. Près de 400 animaux et 150 éleveurs seront présents sur le site. La journée du jeudi marquera le point d’orgue des festivités pour la race Charolaise, avec la remise des prix de championnat et la vente aux enchères des animaux "bien naitre" : des animaux faciles à élever, valorisant les fourrages grossiers et sélectionnés pour répondre aux besoins des éleveurs de demain.
L'événement accueillera également le concours européen Simmental, une occasion de mettre en avant le côté international de la race avec en plus des animaux français, des vaches suisses, autrichiennes et allemandes. Le congrès européen de la race Hereford permettra également à d'autres éleveurs étrangers de se joindre à l'événement.
Une vitrine internationale de l'élevage
La Mongolie sera le pays à l’honneur. Un choix cohérent pour Nyamkhuu Ulambayar, ambassadrice de la Mongolie, qui insiste sur la « longue tradition de pastoralisme » que connaît son pays, et la volonté du gouvernement Mongol de « faire du bétail un avantage économique pour le pays ». La Mongolie compte notamment sur le Sommet de l'élevage pour nouer des partenariats et améliorer sa capacité de production dans les années à venir.
L’édition 2022 marquera le grand retour de la dimension internationale du Sommet de l’élevage. 277 exposants internationaux provenant de 32 pays sont actuellement inscrits, et les organisateurs du Sommet ont bon espoir de s’approcher du record de 2019 avec 300 exposants venus de l'étranger.
« Ensiler 38 ha de maïs, c’est rentrer l’équivalent de 75 000 € de stock »
L’Europe cède sa place à l’Amérique du Sud sur le marché des broutards au Maghreb
Au Gaec Heurtin, l’ensilage de maïs 2025 déçoit avec seulement 9 t/ha
John Deere, Claas, made in France… À Innov-Agri, il pleut aussi des nouveautés
Maïs fourrage : « Un silo mal tassé monte rapidement à 15 % de freinte »
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
La « loi Duplomb » est officiellement promulguée
Quelle évolution du prix des terres 2024 en Provence-Alpes-Côte d’Azur ?
Quelle évolution du prix des terres en Bretagne en 2024 ?
Facturation électronique : ce qui va changer pour vous dès 2026