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La sécheresse 2019 a eu un fort impact sur la production d'herbe. Au 20 octobre, Agreste estime que la production cumulée des prairies permanentes est inférieure de 27 % à la pousse annuelle de référence. Le déficit de pousse concerne 82 % des régions fourragères. Auvergne-Rhône-Alpes est la région la plus touchée avec un déficit de 38 %. À l'inverse, la Bretagne est la seule région à terminer la campagne avec une pousse cumulée d’herbe normale.
Après - 23 % en 2018, le déficit de pousse d'herbe en France atteint, au 20 octobre 2019, - 27 % sur l’ensemble de la campagne. Ce chiffre communiqué par Agreste est l’indicateur de rendement des prairies permanentes Isop*. L'année 2019 n'a pas été favorable à la production d'herbe en raison « d'un printemps frais, d'un été chaud et caniculaire, d'un automne doux et de précipitations annuelles insuffisantes ».
Le Gnis a également réalisé un bilan de cette saison herbagère : « L'herbe a connu un fort démarrage au printemps puis s'est arrêtée de pousser. Les prairies ont été surpâturées et les éleveurs ont été contraints de distribuer le stock fourrager d’hiver dès l'été ».
« 82 % des régions fourragères sont en déficit en cette fin de campagne selon Agreste, 62 % d’entre elles affichant un déficit important (moins de 75 % de la pousse de référence) » note le service statistique du ministère de l’agriculture. La plus touchée avec 38 % de déficit est Auvergne-Rhône-Alpes.
Seule la Bretagne s'en sort
Les régions Paca, Centre-Val de Loire, Grand Est, Bourgogne Franche-Comté et Occitanie viennent ensuite avec un déficit de pousse d’herbe proche d’un tiers. Seule la Bretagne affiche une pousse cumulée d’herbe normale.
Les étés chauds risquent encore d'impacter fortement la production d'herbe dans les années à venir. SelonJérôme Pavie, chef du service fourrage et pastoralisme à l’Idele, il faut s'attendre à un « déplacement du pic de production plus précocement, une augmentation de la pousse durant les hivers doux, et un allongement du déficit estival ». Face à ces bouleversements, certains ont déjà adapté leurs pratiques comme Frédéric Lenglet et Gildas Gedouin qui ont notamment diversifié les espèces implantées et testé des mélanges prairiaux pour voir les plus résistants au manque d'eau.
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